(Série 2/4) – Le Chilston Hotel à Lenham, dans le Kent : une oasis de verdure et d’élégance… so british !

Au soir du premier jour de notre visite dans le très verdoyant Comté de Kent à l’invitation du AHDB (Agriculture and Horticulture Development Board) de Business Solutions et d’Azerty Press & PR, pour découvrir le bœuf et l’agneau britanniques, nous avons posé nos valises dans un très bel endroit. Nous y avons vécu une fin de journée parfaite et relaxante, élégante et so british ! Le très champêtre Chilston Park Hotel est situé à Lenham, en plein cœur de la campagne. Au lever du jour, le grand et très beau parc s’enveloppe d’un manteau de magie et de brume. Le lac est survolé par de nombreux oiseaux auxquels nos voisins vouent un grand amour… et durant la nuit, une fontaine est illuminée devant le principal bâtiment, tandis que les ailes anciennes tout en briques sont éclairées avec douceur. J’étais logé dans la plus vieille partie de l’hôtel, datant sans doute du 16 ou 17ème siècle et ma chambre sous poutres m’a enchanté. Le dîner fut surprenant par rapport aux idées préconçues sur la cuisine anglaise et le petit-déjeuner était tout simplement somptueux. Tout cela mâtiné du sourire et de l’amabilité qu’on trouve (quasi) partout outre-Manche… Voici donc clairement une parenthèse à conseiller aux amoureux !

Plongés dans un roman d’Agatha Christie ou de Conan Doyle…

Déjà en parcourant toute la journée la campagne du Kent pour visiter les fermes de l’élégant gentleman farmer John Coultrip, dont la famille dirige dans la plus pure tradition Wingfield Farm depuis le 19ème siècleet celle de Verity Holdstock (Higham Farm) la jeune éleveuse aux méthodes plus modernes, nous étions déjà comme plongés dans un roman anglais, mais le soir nous avons plongé dans un roman signé Agatha Christie ou Sir Arthur Conan Doyle ! Nos hôtes n’auraient pu faire plus plaisir à notre petit groupe de journalistes car ils avaient choisi le lieu idéal. D’anciens bâtiments, sans doute datant du 16ème au 20ième siècles, trônent au centre d’un énorme parc verdoyant, parfait et fleuri… à l’anglaise, quoi ! La fontaine, l’entrée principale à colonnes blanches, le lac un peu mystérieux mais si attirant, les oiseaux qui survolent les jardins en silence et le percent d’un cri aussi bref que soudain… le gravier crissant sous les pneus d’élégantes voitures, une terrasse aux parasols refermés telles des ailes de chauve-souris… les plantes grimpantes et multiples jardinières de fleurs garnissant façades et bâtiments très anciens… Je n’aurais pas été choqué de voir surgir Hercule Poirot, Miss Marple à son bras, suivis de Sherlock Holmes accompagné de son fidèle Docteur Watson. Impossible de se sentir davantage en Angleterre, pour mon plus grand plaisir ! Dans mon allégorie quasi victorienne, il ne manquait qu’Harry Potter, mais nous y reviendrons dans le dernier épisode de cette série…

Confort parfait, literie impeccable et un… agneau pour remplacer le carton « ne pas déranger ».

Tout le monde (enfin, presque) apprécie l’humour anglais… Je n’aime pas Mister Bean et encore moins Benny Hill, mais je goûte particulièrement ce sens du sourire particulier aux britanniques, dont notre fermier John Coultrip n’était pas du tout dénué. Ils ont ce don très particulier de vous animer les zygomatiques d’un simple bon mot ou d’une plaisanterie qui ne ferait sourire personne, si elle n’était narrée en anglais ! D’ailleurs, pour remplacer le traditionnel petit carton « do not disturb », un agneau en peluche trônait sur le lit, qu’il suffisait de placer devant la porte pour faire comprendre qu’on ne désirait pas être dérangé… petit rappel des élevages que nous visitions dans cette magnifique région et humour tout doux. Nul n’ignore également que nos amis anglais ont un grand sens de la décoration. Qu’on aime ou pas le côté un peu chargé, la porcelaine Wedgwood, les rideaux épais ou les broderies, on ne peut leur enlever la passion qui les anime dès qu’il y a une pièce à habiller. Au Chilston Park Hotel, les décorateurs ont réussi le quasi parfait équilibre entre kitsch et élégance épurée moderne. On retrouve ce joli mixage dans les chambres qui, si la mienne était sous poutres très anciennes, ont été pensées tout en finesse et en bon goût. Peu de bibelots, des couleurs chaudes, du bois, de la moquette (impeccable), des équipements largement à la hauteur d’un hôtel de luxe et une literie d’un confort presque absolu… Il faut reconnaître qu’au bout d’une journée de découverte comme nous l’avions vécue en découvrant les élevages de bœufs et d’agneaux du Kent, rien n’eut pu nous faire davantage plaisir ni nous offrir une nuit aussi douce que celle que j’ai passée là-bas ! Nous avons eu une réunion en fin d’après-midi, dans une salle de conférence très bien équipée en matériel audiovisuel et agrémentée d’un petit en-cas aussi élégant qu’efficace. Le lobby est particulièrement cocoon et très anglais, proposant des canapés moelleux et des meubles anciens. Le comptoir de la réception s’y fond entièrement et l’accueil tout en sourire et en douceur d’un personnel impeccable font oublier qu’on est dans un… lobby.

Un dîner d’une qualité inattendue.

Après l’apéritif pris dans un salon cossu que nous avions choisi au détriment d’un bar plus petit et totalement fait de lambris, notre groupe fort d’une dizaine de personnes et qui n’est pas passé inaperçu par ses éclats de rires conviviaux est passé à table. C’est tellement agréable un groupe de journalistes en voyage de presse, au sein duquel règne l’entente et la cordialité ! Je tenais à le souligner car ce n’est pas toujours le cas et cela me permet aussi de rappeler que, durant ces déplacements qui peuvent sembler d’agrément (et qui sont agréables, ne le nions pas), nous travaillons surtout beaucoup afin de pouvoir vous proposer ensuite des articles que nous espérons de qualité et susceptibles d’autant vous informer que vous distraire. Nous sommes arrivés dans une salle de restaurant aussi britannique que le reste de ce bel hôtel, confortable et assez peu bruyante malgré le nombre de couverts. Une grande tablée avait été constituée pour nous et nous y avons passé un excellent moment. Certains ont choisi en entrée une crème de petits pois frais… une belle surprise. Ce Fresh peas velouté, composé d’un lit de petits pois frais toastés et de cressonnette est servi devant le client, sur cette garniture. Je m’attendais à peu de goût je l’avoue, mais j’ai été surpris par les saveurs fraîches qu’il dégageait en bouche, avec une petit pointe d’acidité apportée par la cressonnette tandis que les petits pois apportaient une légère impression de torréfaction, un très fin croustillant. Et… aucune trace de menthe, Alléluia ! J’avais pour ma part choisi les noix de Saint-Jacques parfaitement cuites et accompagnées de pétales d’oignons rôtis, très savoureuses. En plat principal, on nous a servi in intéressant Slow cooked salt marsh lamb, agneau de prés salés servi sous forme de « steak haché » et cuit à basse température. Il était soutenu par un jus corsé au thym et accompagné de légumes racines rôtis. En dessert, mon choix s’était porté sur un savoureux Cheesecake au citron meringué, lait caillé et framboises fraîches rendu croustillant par des éclats de meringue. Très franchement, je ne m’attendais pas à dîner aussi bien, même si mes habitudes continentales ont été parfois un peu secouées, par la cuisson de l’agneau et sa nature hachée, par exemple. Le tout constituait un dîner de qualité et aussi un moment fort agréable, grâce à un service souriant et attentionné.

Le typique et parfait English Breakfast… un incontournable.

Au petit matin, le parc s’est paré de légers rayons de soleil et le lac s’est enroulé dans un fin manteau de brume. Au réveil, c’est une vue franchement vivifiante, qui donne l’envie d’aller se promener dans la superbe campagne environnante. Je suis me suis donc rendu dans la même salle que la veille au soir, pour prendre le petit-déjeuner, moment que j’attends toujours avec grande impatience quand je suis de l’autre côté de la Manche ! Même sur des ferries, j’ai pu en apprécier d’assez bons… En tout cas, au Chilston Park Hotel, la salle est bien différente sans ses atours du soir et prend le matin un air franchement gai et lumineux. Sur un long buffet côtoyant le piano, vous trouverez tout ce qui peut faire plaisir le matin : charcuteries, fromages, confitures, marmelades traditionnelles, pains variés, viennoiseries, céréales, muesli, yaourts, œufs brouillés ou au plat et bien sûr, des saucisses. Il faudrait être très difficile pour ne pas y trouver son bonheur. Étant arrivé le premier, j’avais admiré le buffet et m’étais installé à une grande table circulaire, dans une jolie rotonde dont les fenêtres donnaient sur le parc ensoleillé, qui promettait une jolie dernière journée dans le Kent, à la rencontre du bœuf et de l’agneau aux Normes Britanniques. Évidemment, je n’ai pas résisté à l’appel du vrai English Breakfast proposé à la carte et je me suis régalé ! Œufs sur le plat, tomate grillée, bacon, lard, boudin noir, saucisse, galette de pommes de terre et les incontournables haricots blancs à la sauce tomate… Une manière idéale d’entamer l’ultime journée de notre découverte des élevages du Kent !

Rendez-vous la semaine prochaine, pour découvrir un marché au bétail, un joli village du Kent et un déjeuner « très bœuf »… aux Normes Britanniques, bien sûr !

Remerciements : Pascale Audergon (Business Solutions), Murielle Malalel (Azerty & Press Relations et Rémi Fourrier (AHDB)

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