Les Piments de Fati : explosion de saveurs pour une jeune entreprise au cœur belgo-nigérien.

Il y a quelques semaines, je trouve par hasard un petit pot sur lequel je vois un piment rouge dessiné, le prénom de Fati écrit et un petit ruban de papier noir-jaune-rouge venant sceller le couvercle. J’ouvre prudemment et pointe le nez juste au-dessus, et là… sensation de téléportation olfactive express vers le sud, l’Afrique ! Des effluves d’ail, d’huile d’olive, de piment et d’amour se dégagent de ce petit pot, c’est enchanteur. Je veux savoir d’où vient ce produit et surtout le goûter. Ni une ni deux, le soir-même je me fais une petite sauce tomatée agrémentée d’une pointe de cette belle purée de piment rouge. C’est décidé, je dois trouver sur le champ qui fabrique ça ! Une courte recherche sur Facebook, un petit message et… une réponse dans la demi-heure. Coup de fil avec Maxime, présentations, explications et hop, rendez-vous chez moi quelques jours plus tard, pour une dégustation de la gamme en bonne et due forme. Je veux partager avec vous cette expérience car tout d’abord les Piments de Fati sont des produits d’exception, belges, bios, durables et ensuite parce qu’ils ont une très belle histoire, que Maxime nous a expliqué avec passion. De Bruxelles au Niger, du piment à la scène au Mali, avec en plus un esprit humaniste… Voici donc le parcours de piments pas vraiment comme les autres, mais bien de chez nous par la qualité, l’inventivité, la diversité et le projet.

Après avoir réuni chez moi quelques amis : Océane, Nicolas, Théo et acheté une bonne baguette, j’attendais avec impatience l’arrivée de Maxime, mon tout premier contact par mail, puis par téléphone avec la jeune marque belge. Quelle bonne surprise, lorsque j’ai ouvert la porte à un jeune homme super détendu, souriant et surtout passionné ! Il était accompagné de Narjisse, qui a en charge la communication de la jeune marque.

Voici un résumé de l’histoire de la gamme (encore restreinte) que nos papilles ont découverte et que nous espérons vous donner envie de déguster aussi.

Fati est Nigérienne, Max(ime) est belge et ils ont créé leur propre histoire avec le cœur. Il est agronome et elle est conteuse, organisant des spectacles pour les petits comme pour les grands. En 2018, ils décident de commercialiser une pâte de piments qu’ils ont conçue ensemble (en bons passionnés qu’ils sont), basée sur une recette traditionnelle nigérienne et, grâce aux ventes, d’organiser des représentations culturelles au Mali. Au fil des spectacles, des rencontres et face à l’intérêt du public pour les piments, la gamme s’agrandit. Les produits baptisés « Les Piments de Fati » trouvent assez rapidement leur place dans les épiceries fines et bio de la capitale, sans doute touchées comme moi par le projet culturel liés à des produits pour le moins… porteurs de chaleur. Même s’il y a des projets de nouveaux produits dans les tiroirs, actuellement l’ambition de Fati et Max est de faire danser nos papilles afin de financer leurs projets culturel… Pour ma part, je suis prêt à parier qu’on va rapidement entendre parler de ces beaux produits belges, aux parfums africains !

Actuellement, la gamme se compose de 5 produits.

  • Une pâte de piments rouges, cuite et tomatée. (75g)
  • Une pâte de piments verts, crue et citronnée. (75g)
  • Une pâte de piments jaunes, cuite à la mangue et au gingembre. (75g)
  • Le Belbisco, inspiré du tabasco, note fruitée en plus et bien belge. (100ml)
  • Une huile d’olives légèrement piquante (pour pizzas, sauces…) (100ml)

Les prix conseillés en magasin se situent entre 6 et 6,50 € et les jeunes entrepreneurs espèrent pouvoir encore baisser les coûts, tout en conservant le très haut niveau qualitatif des produits. Vous pouvez aussi envoyer un mail pour commander les produits que vous désirez à : super@lespimentsdefati.be. Vous serez livrés pour une commande de 50€ au moins. Un petit conseil pour la bonne conservation des produits est de garder les pâtes cuites au frigo, en ajoutant par-dessus une légère couche d’huile d’olives. Les pâtes crues peuvent être conservées à température ambiante un bon bout de temps, ainsi que le Belbisco et l’huile piquante.

Pour les restaurateurs, Max et Fati développent des contenants d’ ½ litre pour les pâtes de piments et de 75cl à 1 litre pour l’huile et le Belbisco. Des tests et sondages seront menés auprès de professionnels durant les deux prochaines années, pour choisir entre des conditionnements allant d’1 à 3 litres. À titre personnel, je compte confier les produits prochainement à un ami, chef d’un très bel établissement à Waterloo et dont je suis convaincu que les produits de la mer pourront aisément, et grâce au talent dudit Chef, donner naissance à quelques saveurs et mélanges détonants… Je vous tiendrai bien entendu informé de ce que cela donnera.

Personnellement, j’utilise (mes invités aussi) l’huile piquante sur la pizza ou dans les pâtes. Je donne la priorité à la pâte de piments verts à la mangue pour certaines entrées (je partage régulièrement avec vous mes recettes sur notre page Facebook). Je privilégie les pâtes (crue verte et cuite rouge) pour les sauces, ratatouilles, légumes sautés, woks… Et j’avoue être devenu un habitué des Piments de Fati. Je ne suis pas payé par eux pour les vanter, je ne fais pas de placement de produits et vous savez aussi que je n’aime pas le mot « influenceur » auquel je préfère « inspirateur », comme indiqué en profession de foi en haut de page des Chroniques de Marcus.

Les préparations de la gamme sont toutes réalisées à base de piments Habanero, la quatrième variété la plus forte au monde. Cette-ci est originaire du Mexique, a un goût particulier et puissant, qu’on retrouve jusque dans la cuisine afro-caribéenne. Ceux-ci ont une grande particularité : ils sont cultivés et récoltés en Belgique ! Ils poussent à la ferme Delsamme de La Louvière, qui est aussi un Centre d’Insertion Socio-professionnelle et d’Économie Sociale. C’est donc une réelle entreprise d’insertion par le travail, ce qui correspond parfaitement à l’état d’esprit de Fati et Maxime.

Ceci n’est pas une pâte de Piments de Fati, mais une faite maison avec leurs piments habaneros.

Pour la petite histoire, après la dégustation chez moi, ce dernier a eu la gentillesse de m’offrir quelques piments habaneros, avec lesquels je me suis amusé à préparer ma propre pâte… à légère cuisson, avec un peu d’ail et d’oignon hachés et de l’huile d’olives venue tout droit d’Italie. Inutile de dire que je n’ai pas le talent de Fati pour l’équilibre, mais c’est assez réussi. Si vous aimez les saveurs fortes mais pas à l’excès, vous ne choisirez pas ma préparation… à moins que vos papilles soient exploratrices de l’extrême. Par contre, j’ai hâte de la faire goûter à Max et à son épouse, pour avoir leur avis. J’essayerai, par la même occasion, de leur soutirer l’une ou l’autre recette traditionnelle à réaliser avec leurs produits, pour les partager ensuite avec vous.

Surtout n’hésitez pas à prendre contact avec Maxime ou Narjisse, qui s’occupe de la communication, que ce soit pour commander ou pour demander plus d’informations. Vous donnerez un coup de pouce à une entreprise belge, durable, entièrement bio, soucieuse de la culture et finalement à fort impact social. On peut dire que Les Piments de Fati ont trouvé une nouvelle forme d’activité : « l’art-griculture » (ce n’est pas moi qui ai inventé le mot) ! Soutenez-les sans hésiter, comme je le fais ici après les avoir découverts par le plus pur des hasards. Comme quoi, la vie est souvent bien faite…

Pratique :

Site Internet : www.lespimentsdefati.be
Commande : super@lespimentsdefati.be
Plus d’infos : jediffuse@lespimentsdefati.be
Instagram : https://www.instagram.com/lespimentsdefati/
Facebook : https://www.facebook.com/lespimentsdefati

Tel. : + 32 (0)475 26 74 56

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