Surtout, ne prenez pas cet article pour une indécence en période de crise… Au contraire, c’est plutôt un soutien. À Caspian Tradition directement, bien entendu, mais aussi aux distributeurs et surtout aux restaurateurs. Ce matin, je me suis entretenu avec Azia Razavi, qui semble confirmer les nombreuses rumeurs de futures fermetures de restaurants, ne pouvant plus faire face à la crise et aux augmentations des prix de l’énergie très longtemps. Après les fêtes, les mauvaises nouvelles pourraient se multiplier dans l’Horeca.
Alors, parlons tout de même de cette période de Fêtes de fin d’années qui, si elle risque d’être plus raisonnable quant aux quantités de produits de luxe consommées, resteront l’occasion de s’offrir de belles tablées entre amis ou en famille. Concernant le caviar, le saumon fumé ou le foie gras, il y aura des baisses de chiffres de vente, mais il est encore impossible de les quantifier. Le bilan sera, là aussi, tiré après les Fêtes. Par contre, concernant la qualité des produits que les consommateurs s’offriront et pour lesquels ils consentiront malgré tout certains sacrifices, l’exigence de qualité sera très haute.
Tout se déroule à Waterloo… Nous vous emmenions visiter les coulisses de Caspian Tradition.
Et, c’est là que des producteurs de la réputation et de la longévité de Caspian Tradition s’y retrouveront. Même dans cette belle maison, que je vous ai présentée il y a déjà plusieurs années, on sait que janvier marquera à la fois les calculs de rentrées et la balance des frais, d’électricité par exemple. Dans le cas d’Arya Razavi, elle s’attend à des factures énergétiques très élevées : chambre froides, labos de conditionnement, frigos, transports… tout cela augmente de jour en jour et se répercute évidemment sur les prix de vente publics. Le foie gras risque de manquer, à cause de l’épidémie de grippe aviaire qui a obligé les producteurs français à abattre des millions de jeunes volailles. Les prix s’en ressentent directement même si, chez Caspian Tradition, on tente de limiter au minimum les hausses de prix publics.
Rien ne manquera, à l’exception des stocks de foie gras qui diminueront plus vite que les autres, mais les repas de réveillons seront plus coûteux cette année, ne nous cachons pas derrière un grain de caviar… sans toutefois nous en priver, pour ceux qui le peuvent. Parfois, il suffit de quelques grammes pour parer une simple pomme de terre d’un habit de lumière ! Je ne prétends pas que chaque table peut se couvrir de luxe, mais nous savons que pour les réveillons nous aimons faire une jolie table et nous sacrifier un peu. La maison Caspian Tradition n’a jamais transigé sur la qualité et, comme le disait mon grand-père avec beaucoup de sagesse : « je n’ai pas les moyens de m’offrir du bon marché » !
Malgré la crise, Arya Rzavai a décidé de maintenir notre grand concours annuel, si ce n’est que cette année nous aurons 3 gagnants du Colis de Noël au lieu de 5, recevant comme chaque année un cadeau comprenant plusieurs produits de prestige de la maison. Nous lancerons, comme d’habitude le concours le 15 décembre sur notre page officielle www.facebook.com/leschroniquesdemarcus .
Je vous souhaite des Fêtes gastronomiques, familiales, savoureuses, amicales et surtout de paix…
Retrouvez toutes les informations sur la Maison Caspian Tradition sur nos anciens articles et sur l’Hôte de Marc exceptionnel, que j’avais enregistré avec Arya Razavi, femme d’affaires et de cœur tout aussi exceptionnelle.
J’ai déjà eu plusieurs fois l’occasion de vous parler, de vous présenter et de vous faire partager en images en en descriptions gastronomiques sous forme de chroniques, cette adresse d’excellence nichée dans le très vivant quartier universitaire d’Ixelles. Cette fois, je ne vais pas vous abreuver de critiques techniques, de mille et un détails décrivant la cuisine parfaite et savoureuse de l’Orchidée Blanche… Non ! J’ai décidé de rendre modestement hommage à la maîtresse des lieux : Katia Nguyen. En effet, un restaurant ne tient pas trente-six ans, dans le succès qui plus est, étant élu au passage « Meilleure table asiatique du Benelux » par le Gault & Millau, sans qu’il ait un cœur battant, un(e) dirigeant(e), un moteur, une passionaria… bref, une Âme qui le fasse vivre et constamment évoluer ! J’ai donc décidé, pour la première fois, de rédiger une chronique de cœur…
La première fois que j’ai rencontré Madame Katia Nguyen, ce n’était pas encore mon amie Katia, que je suis heureux de serrer désormais dans mes bras à chacune de mes visites. On m’avait parlé d’elle bien sûr et c’était une des premières fois que je me rendais dans un restaurant à la demande de son attachée de presse, Murielle Malalel. C’était au début des Chroniques de Marcus. On m’avait vanté la qualité de la table et… dit que, si je rencontrais la propriétaire, je devais m’attendre à un accueil très « classe », ce qui ne veut pas dire grand-chose et qu’on pourrait facilement entendre dans un sens assez froid.
Chaque dressage est parfait
Pourtant, lorsque j’ai été présenté à Madame Ngyuen, son sourire et la chaleur de sa poignée de main m’ont conquis en un instant. Vous savez… celui où vous ressentez la sincérité d’une rencontre, le réel plaisir qu’elle représente, pour l’un comme pour l’autre. Je crois que notre petite étincelle a été partagée dans la seconde et s’est depuis, transformée en chaleureuse flamme d’amitié. J’ai évidemment découvert la qualité de la table, qui respecte tous les codes du soin au dressage et du classicisme de la cuisine traditionnelle vietnamienne, ce qui n’était finalement pas une surprise. J’ai d’ailleurs eu plusieurs occasions de vous vanter l’excellence de la cuisine fraîche, maison, savoureuse et parfaite de la maison. Je vous renvoie aux vidéos que j’ai choisies pour illustrer cette chronique-hommage, vous en aurez l’eau à la bouche. Mais, j’ai promis de ne pas vous envahir de moult détails gastronomiques… les images parlent d’elles-mêmes.
Après cette première visite, j’ai eu l’envie de mieux connaître la maîtresse de lieux et, au fil de mes visites, nous avons tissé un fil amical, qui nous relie désormais. J’ai découvert une femme d’affaires incroyablement volontaire, visionnaire et d’une brillante intelligence. On ne mène pas une table au succès grandissant que ne cesse de connaître l’Orchidée Blanche depuis 36 ans sans de vraies qualités de « business ». De plus, soutenue depuis longtemps par les compétences de l’agence Azerty Press & PR, Katia Nguyen a un (très) grand sens du relationnel, assorti de la plus grande qualité que cela demande : la sincérité ! De nombreux chefs d’entreprises se révèlent chaleureux mais sont, par la force des choses, souvent en représentation. Point de cela chez Katia. Chaque sourire, chaque poignée de main, chaque embrassade est sincère, spontanée et non calculée ! Maintenant, je pense qu’il ne faut jamais décevoir ou trahir ce genre de personnalité, dont la franchise et la gentillesse sont le moteur… Quand vous avez la chance que cette grande Dame de la restauration bruxelloise devienne votre amie, vous vivrez à l’Orchidée Blanche non seulement des moments gastronomiques savoureux, mais aussi d’amitié sincère, qui font de l’endroit un refuge discret lorsqu’on a envie de partager un bonheur ou de se remonter le moral, si on n’est pas en grande forme.
Katia Nguyen a aussi un grand sens de l’équipe… La sienne est identique depuis des années, et la fidélité va dans les deux sens. Dès l’accueil (toujours en traditionnel « Ao Daï »), vous vous sentirez aspiré dans un espace-temps où vous savez que le moment sera délicieux dans tous les sens du terme ! Chacune des membres de l’équipe connaît les habitués et leur apporte immédiatement le même sentiment de bienvenue qu’aux clients qui découvrent l’Orchidée pour la première fois. J’ai rarement ressenti un tel lien entre la cuisine et la salle, un tel respect au sein d’une équipe et une telle relation entre un chef d’établissement et son personnel. Cette harmonie fait partie intégrante du plaisir d’aller à l’Orchidée Blanche. L’élégance des lieux, le nappage immaculé, la vaisselle siglée, la gentillesse du service, la perfection de la table… aller dîner chez Katia Nguyen est un plaisir global, où tous les sens sont en éveil, jusqu’au sixième : celui qu’on n’explique pas, mais qui semble soudain d’une grande évidence ! Chaque plat ou assiette est un voyage au Vietnam, les effluves qui émanent des plats qui passe à côté de vous, les saveurs subtiles ou relevées qui vous emmènent en voyage… un amateur de cuisine de qualité pourrait vous les raconter longuement.
Mais j’ai promis une chronique vierge de technique, alors je la clôture en esquissant pour vous mon portrait de cœur de celle que je suis heureux d’appeler « mon amie » : il y a des gens auxquels on s’attache en un instant et Katia Nguyen fait partie de celles-là. Mais, il faut qu’elle aussi s’attache à vous. Vous devenez alors un privilégié. Dans le monde professionnel, les amitiés sont rares et précieuses. Lorsque Katia vous offre la sienne, c’est en toute sincérité, sans calcul et ses amis représentent sans doute, et sans calcul, son plus grand capital ! Quand on donne avec amour, on reçoit de la même manière et, chaque fois que nous avons célébré un anniversaire de l’Orchidée Blanche, j’ai pu mesurer le nombre d’amis sur lequel la maison et sa propriétaire peuvent compter. Nous sommes plus nombreux à chaque fois et c’est toujours une fête qui se déroule dans les parfums raffinés de cuisine, les éclats de rire est le plaisir de retrouver celle que je considère, mille excuses à celui qui occupe la réelle fonction diplomatique, comme la seconde Ambassadrice du Vietnam à Bruxelles ! On donne aux Ambassadeurs le titre d’Excellence… alors, je m’adresse à toi Katia pour conclure : « Excellence, je vous souhaite d’encore partager de nombreuses années de bonheur gastronomique et amical avec tous ceux qui sont en admiration de ton travail et de ta personne. Tu protèges jalousement ta vie privée et c’est sans doute ce qui la rend heureuse et sereine. C’est une sincère conclusion… Tu es une Dame de discrétion, d’élégance, en constante recherche de la perfection, de cœur et de passion. Pour finir réellement cette fois, Chère Katia, tu méritais bien cet hommage qui ne tend pas vers l’excellence, mais bien vers celle que tu es et que tous tes amis te prient avec affection de rester longtemps encore.
(vidéos by les Chroniques de Marcus et photos protégées par les droits de leurs auteurs)
Chaque année, durant la saison des vendanges, tous les hôtels du groupe Sofitel à travers le monde mettent le Vin et l’Art de vivre « àla française » à l’honneur. Durant cette période, les « Wine Days » sont une excellente opportunité de découvrir la gastronomie du restaurant de l’hôtel, associée à une fine sélection de vins co optés par l’hôtel bruxellois et le Vin des Femmes. Jusqu’au 11 octobre 2022, plusieurs événements sont organisés au Sofitel Brussels Europe (place Jourdan) et dans son restaurant « The 1040 » autour de ce thème. Quand on sait que le Chef Jean-Philippe Watteyne, est un amoureux inconditionnel des produits du terroir belge, qu’il revisite avec art et créativité en les magnifiant à merveille, il était que les vins devaient également être sélectionnés au cœur de nos terroirs nationaux ! Les Wine Days de cette année seront donc 100% belges… et féminins ! Avec la complicité du concept et label belge Le vin des Femmes (www.levindesfemmes.com) créé par Muriel Lombaerts, quatre viticultrices belges sont mises à l’honneur. Leurs vignobles se nomment : Domaine de Glabais, Clos les Ramiers, Domaine du Chapitre et Château de Bioul. Lorsque l’effervescence des Wine Days sera retombée, nous retournerons au 1040 pour y enregistrer un Hôte de Marc exceptionnel avec le Chef Jean-Philippe Watteyne, dont nous avons pu voir le talent au cours de ce déjeuner de presse, que vous pourrez aussi déguster. Nous vous présenterons aussi le restaurant de manière plus approfondie, en retrouvant ses habits du soir et son ambiance élégante.
Ce vendredi 16 septembre, à partir de 19 heures : Soirée unique « Un Chef – Quatre Vigneronnes ».
Rendez-vous à la Modern Brasserie « The 1040 ». Le Chef consultant Jean-Philippe Watteyne et l’Executive Chef Gabriele Petrucci ont concocté un menu unique auquel les vigneronnes (Anne Geldhof, Carole Vandionant, Annie Hautier Demarbaix et Vanessa Vaxelaire) ont associé leurs meilleures productions à l’occasion d’une soirée exceptionnelle, au cours de laquelle ils et elles seront également présent(e)s pour vous aiguiller dans la reconnaissance des saveurs et raconter l’histoire de leurs domaines. Comme il s’agit avant tout de WINE Days, les Chefs ont, une fois n’est pas coutume, associé les plats aux vins proposés.
Dès l’apéritif, avec les mises en bouche, c’est le Domaine de Glabais qui ouvre le bal avec son Crémant de Wallonie.
Le Domaine viticole de Glabais se situe en plein cœur du Brabant wallon à Glabais et propose des vins effervescents de qualité vinifiés en méthode traditionnelle. Les cépages plantés sont le Chardonnay, Pinot blanc, Auxerrois et Pinot noir. Le travail se fait dans le respect du sol et de la plante. Anne Geldhof, agricultrice/vigneronne, travaille aux côtés de son mari Christian Balduyck. Son rôle est polyvalent. Entre la gestion, la vente et le travail sur la parcelle, beaucoup de flexibilité et de disponibilité. Lire, s’informer, s’intéresser, échanger, font partie de son apprentissage quotidien. Un travail passionnant avec de très belles rencontres.
Pour l’entrée, le Chardonnay 2018 du Clos les Ramiers a inspiré les chefs à réaliser une terrine de volaille et ris de veau, condiment aux échalotes et sirop de Borgloon, tuile de brioche.
Le sirop de Borgloon est un sirop de fruits ou de légumes, fabriqué à Borgloon, une petite localité située à proximité du Clos des Ramiers, et la tuile de brioche apporte une note florale au plat.
Fruiticultrice de métier, Carole Vandionant cultivait des pommes, des poires et des cerises. Puis en 2012, elle s’est diversifiée en se lançant dans la production de vins. Elle plante du Chardonnay, du Muscaris, du Johanniter, du Muscat Bleu, du Dornfelder et différents Cabernets. C’est comme ça qu’est né le Clos les Ramiers. La vigneronne produit du vin blanc sec, demi-sec et doux, du rosé demi-sec, différents rouges et une méthode traditionnelle brut. Des visites avec dégustation sont organisées sur demande et Carole fait découvrir sa passion.
Le plat, quant à lui, associe le Saint-Rémi du Domaine du Chapitre au produit bien nivellois qu’est la tarte al djote.
Celle-ci estentièrement revisitée sous forme de mille-feuilles : une déclinaison de raisins et pommes de terre gratinée comme une tarte al djote, qui accompagne un filet de Limousin rôti.
Installée à Nivelles, la vigneronne indépendante, Annie Hautier Demarbaix est entourée de son mari Etienne et de 2 de leurs fils, Guillaume et Bertrand à Baulers, dans le Brabant wallon. A travers leur histoire familiale et une passion commune pour le vin, ils accomplissent un travail d’équipe rigoureux et intensif, avec un savoir-faire de la vigne à la bouteille. Ils élaborent un Crémant de Wallonie, blanc ou rosé, en brut, extra brut ou brut nature. Ils proposent aussi une gamme complète de vins tranquilles en blanc, rosé, rouge et même un cidre vigneron élaboré en méthode traditionnelle. La culture de la vigne est raisonnée et respectueuse de l’environnement avec des vendanges principalement manuelles et un désherbage mécanique.
Enfin, en dessert, quoi de mieux qu’un Cheesecake…
… à la belge évidemment : spéculoos et fromage de nos régions inspiré par le Château de Bioul et son blanc Terre Charlot.
Logé au cœur de la vallée Mosane le Château de Bioul compte aujourd’hui 12 ha de vignes entièrement cultivées en bio et Biodynamie. Fort de leurs 12 ans d’expérience, Vanessa Vaxelaire et son mari Andy Wyckmans veulent plus que jamais donner à leur nouvelle Belgique viticole sa propre identité. Raison pour laquelle ils ont opté pour les cépages résistants qui répondent parfaitement à leur philosophie à savoir : produire des vins du nord, sains et de caractère.
En résumé :
Mise en bouche. Crémant de Wallonie du Domaine de Glabais * Terrine de volaille, ris de veau, condiment aux échalotes et sirop de Borgloon, tuile de brioche. Chardonnay 2018 du Clos les Ramiers * Filet de Limousin rôti, déclinaison de raisins et pommes de terre gratinées comme une tarte al djote. Saint-Rémi du Domaine du Chapitre * Cheesecake à la belge, spéculoos et fromage de nos régions. Terre Charlot du Château de Bioul
Soirée sur réservation – Prix unique : 119 € par couvert (apéritif, repas 3 services, vins inclus). (Il est important de faire part d’éventuelles allergies au moment de la réservation).
Quatre mardis découvertes d’un vignoble belge : les 20 & 27 septembre et 4 & 11 octobre, de 17h30 à 19h30.
La Belgique, pays du vin. Mais oui, bien sûr ! Et ce n’est pas nouveau. Il n’est qu’à lire les noms de certaines rues dans à peu près chaque ville ou village belge. « Rue de la Vigne » ici, « Wijngaardstraat » là… On l’avait juste oublié. Heureusement, de courageux viticulteurs et viticultrices ont commencé à retravailler la vigne il y a une vingtaine d’années. La vinification est de mieux en mieux maîtrisée et la qualité des vins « made in Belgium » s’avère souvent remarquable. Les mardis 20 & 27 septembre et 4 & 11 octobre, de 17h30 à 19h30, les vigneronnes se relayeront, chacune à leur tour, dans le Lobby de l’hôtel pour présenter leur production qu’elles seront heureuses de faire déguster aux clients de l’hôtel et du restaurant. Et, pour ceux qui resteraient dîner, des explications à table pour approfondies pourront être demandées.
Dîner-spectacle « Ballades à boire », samedi 1er octobre – 19h30.
Se promenant entre les tables, le comédien Alain Carré et l’accordéoniste Dimitri Bouclier vont enchanter les convives avec un programme irrésistible… qui donne soif ! « Dieu n’avait fait que l’eau, L’homme fit le vin ! ». C’est par ces vers de Victor Hugo que s’ouvre cette soirée œnologique qui nous entraîne des chansons à boire aux poèmes les plus subtils, des plaisirs de la table aux nectars de la femme ! Tous les vins y sont à la fête que chantent les notes et les mots à déguster sans modération ! Au menu, Alain Carré régalera les oreilles de nombreux textes, tous tirés du meilleur tonneau littéraire : Apollinaire, Baudelaire, Molière, Rimbaud, Hugo, Monselet, Boris Vian, Jim Harrison, Ronsard, Bobby Lapointe, Rabelais, Lamartine… Ils seront accompagnés par Bach, Mozart, Schumann, Beethoven… à l’accordéon (hé oui !). On raconte que Beethoven préférait les vins de Moselle, que la dernière volonté de Brahms fut un verre de vin blanc du Rhin, que Bach avait des dépenses de vin importantes et que Rossini embouteillait son vin et cuisinait son illustre tournedos ! Quant au grand Beethoven, il écrivait lui-même, entre deux partitions : «Moi, je suis Bacchus qui pressure pour les hommes le vin délicieux !»
Soirée sur réservation – Repas à la carte
« The 1040 » – Etterbeek’s Modern Brasserie, en quelques mots.
Le nom de cette « modern brasserie » se veut un sympathique clin d’œil au code postal de la commune d’Etterbeek où elle est installée depuis mai 2019, au cœur du quartier européen. C’est à cette époque que l’hôtel décide de faire appel au très médiatique chef Jean-Philippe Watteyne, bien connu par les gourmets au-travers de l’émission Top Chef et de ses restaurants montois, pour repenser totalement le concept de son restaurant. Nouveau design, nouvelle déco tout en raffinement, et, surtout, nouvelle carte. Il est secondé au quotidien par l’Executive Chef Gabriele Petrucci, jeune chef prometteur d’origine italienne, qui fit ses classes, entre autres, dans des restaurants étoilés au Pérou. The 1040 est délicatement ponctué d’œuvres de l’artiste belge Francis Méan, qui s’est inspiré, pour réaliser ses sculptures, de personnalités nées à Etterbeek (autre hommage du nom « The 1040 » à la commune), telles qu’Amélie Nothomb, Franquin, Stromae ou encore le footballeur Marouane Fellaini. Dès l’entrée, un élégant bar incite à l’apéro. A côté des cocktails et alcools classiques, une impressionnante sélection de bières belges. C’est le lieu idéal pour un afterwork ou une soirée entre amis. Le restaurant s’ouvre sur une décoration aux couleurs chatoyantes de bleu profond et de rouge orangé. Devant une cuisine ouverte, l’aménagement suffisamment espacé des tables et des « cosy corners », offre aux convives intimité et discrétion. Quelques espaces sont privatisables.
Prochainement, les Chroniques de Marcus retourneront au 1040, pour y enregistrer un Hôte de Marc exceptionnel avec le Chef Jean-Philippe Watteyne et vous présenter le restaurant plus en détails, une fois l’effervescence des Sofitel Wine Days retombée. Ce sera une beau rendez-vous privilégié.
Détails pratiques « The 1040 » – Hôtel Sofitel – Place Jourdan Ouvert tous les jours du lundi midi au dimanche soir inclus Tel.: +32.2.235.51.23 Site web: www.the1040.be – Parking privé Attachée de presse « The 1040 » : Patricia Raes – Tel. : 0476/34.42.04 – Mail : patriciaraes@scarlet.be Réservations : +32 (0)2 235 51 23
La gagnante de notre grand concours est : Nicole Grillo, de Boncelles, félicitations !
Le Manoir de Lébioles de nuit
Il y a des endroits où l’on sent instantanément qu’on voudrait déposer ses valises pour y passer quelques heures ou quelques jours. C’est exactement le cas de cet endroit magique, niché au cœur des superbes Ardennes, à quelques encablures du célèbre circuit de Francorchamps. Un manoir qu’on pourrait sans gêne nommer château, de sublimes jardins à la française, un personnel aux petits soins, un luxe discret mais omniprésent, un centre de soins – beauté, une magnifique piscine, une table gastronomique exceptionnelle, signée du jeune et talentueux Chef Loïc Jambon… un environnement magnifique. Séjourner au Manoir de Lébioles est un privilège et se l’offrir en amoureux ou entre amis est une parfaite idée pour la fin de l’été ou la rentrée. J’en profite pour saluer tous les membres du personnel, chacun titulaire du diplôme de l’attention, de la gentillesse et de la discrétion… Merci aussi à : Marie, Sylvie et Virginie, qui ont accepté de tourner une séquence avec nous.
Dès l’arrivée, on se sent ailleurs…
Après avoir fait la route depuis Bruxelles avec Miguel, qui m’accompagne, et constaté que cet été exceptionnel a brûlé à peu près toute la végétation jusqu’aux pâtures devenues brunes et sèches, nous arrivons sur la route bordée d’arbres majestueux, qui mène au domaine du Manoir de Lébioles. Dès que la silhouette du superbe bâtiment historique se profile à l’horizon, nous nous sentons comme transportés dans le temps. Le portail en pierres du pays, les délicates façades, les élégantes tours… Tout annonce un séjour princier et, partis de la capitale étouffant sous la chaleur écrasante du plus chaud mois d’août de l’histoire du royaume, nous savons que les heures suivantes seront d’exception. Sur le parking, une Bentley attend sagement son propriétaire à côté des bornes de recharge électriques pour plusieurs véhicules, nous sortons notre bagage et le posons sur le gravier brûlant. Le séjour débute…
Confort poussé et élégance discrète… le vrai luxe est là.
La Chambre
Après avoir été accueillis avec beaucoup de courtoisie à la réception (ici ce n’est pas un guichet impersonnel, mais un joli bureau) par Dirck, nous avons découvert notre chambre : la Suite Castellane (335 € la nuit en semaine et 405 € le week-end, à savoir les vendredis et samedis). Elle est située dans la très belle aile latérale du Manoir et donne sur l’entrée du domaine à l’avant et sur la forêt, à l’arrière. La partie chambre est vraiment très spacieuse et claire. Les tons crème, beige et blanc, le bois foncé d’un superbe bureau et des tables de nuit, les poutres apparentes peintes en blanc, tout est d’un luxe élégant, non tape à l’œil et cosy.
La Chambre
L’imposant bureau permet de voir l’entrée cochère et d’écrire plus que confortablement un courrier ou son journal intime, par exemple. Le Lit est double, les matelas d’un grand confort, pas trop dur ni trop souple, mais si vous avez un problème de dos, il suffit de prévenir au moment de votre réservation et la literie sera adaptée à votre situation. Outre la partie logement de la suite, on accède à une jolie salle de bains en descendant quelques marches, ce qui donne finalement une impression de « petite maison » dans la grande. Belle douche à l’italienne, deux jolies vasques, des toilettes cloisonnées, serviettes, peignoirs, pantoufles et serviettes de trois tailles différentes, en quantité généreuse. La gamme des produits de courtoisie est large et de qualité.
La Chambre
De grands placards sont disponibles pour y ranger vêtements et accessoires, le canapé permet de lire à son aise ou de papoter et il y a évidemment, outre le grand écran plat, un coffre-fort et un minibar. En conclusion, la suite Castellane est d’une grande élégance, d’une taille plus que confortable et très complète. Lors de mon précédent séjour, il y a quelques années, j’avais logé dans le bâtiment principal et la sensation est un peu différente. C’est ce qui est agréable… Il n’y a pas ici de chambre standardisée comme c’est le cas dans le chaînes hôtelières, même de prestige. En fonction des raisons et circonstances de votre séjour, vous pouvez décider de choisir l’ambiance de votre logement. Si c’est un premier séjour, n’hésitez pas à demander conseil, la réception vous guidera dans votre choix. L’attention envers les désirs du client semble clairement au centre de tout service au Manoir de Lébioles.
Bien-être, piscine ultra moderne, solarium, fitness… tous les plaisirs réunis.
Le solarium
Avant de vous parler du dîner, il faut absolument que je vous emmène vers le centre névralgique de la journée au Manoir : le centre de soins et la piscine avec sa grande terrasse solarium ! Avec l’été que nous avons et la chaleur qui a marqué notre séjour, Miguel et moi y avons passé beaucoup de temps… Le soleil étant de la partie, comme depuis quelques semaines, nous avons largement pu profiter du grand espace solarium. Au calme et à l’arrière de l’aile entière du Manoir dévolue à l’ensemble piscine-soleil-soins, vous y trouverez de nombreux fauteuils et transats, sur une très belle et vaste terrasse en bois. Les parasols sont énormes et vous protègent à volonté des puissants rayons du soleil et, sur le côté, se situent quelques tables, où déjeuneront d’ailleurs les gagnants de notre concours. À chaque extrémité de ce vaste espace, se situe un petit coin salon où se posent les groupes d’amis pour papoter, prendre un verre ou encore le thé.
Piscine équipée de nombreuses fonctions balnéo
La grande piscine intérieure est difficile à décrire. Il serait aisé de dire qu’elle est simplement très belle, mais elle est bien plus que ça… c’est un concentré de technologies : large espace jacuzzi avec une grande banquette moderne en tuyaux de métal très confortable, mais aussi un énorme « bec de robinet géant » sous lequel se pâmer à l’eau du puissant jet. Il y a aussi une nage à contre-courant et d’autres découvertes que je vous laisse faire, pour ne pas gâcher tout le plaisir de la surprise. Un bel espace comprenant le hammam et le sauna sec est à votre disposition, tout comme de grandes douches. L’une d’elles présente une particularité : un très design et large tube qui produit en « goute à goutte » tout au long de la journée, de la… glace pilée ! C’est incroyablement agréable quand vous venez de prendre une douche ou de sortir du sauna, d’attraper de la glace par poignées et de vous frictionner le corps avec. La sensation de bien-être est garantie et instantanée. Les toilettes, comme tout le reste, sont impeccables et constamment nettoyées. L’hygiène qui règne dans tout l’espace spa-piscine est absolument irréprochable… comme tout le reste.
Accueil du centre soins-beauté
Un peu séparé, vous trouverez un petit bar, pour commander des rafraîchissements et consulter le programme détaillé des soins du corps, du visage et massages que vous propose le Manoir de Lébioles. Le personnel est très qualifié et, comme dans chaque service, d’une grande amabilité. Le sourire est toujours de mise et, ici encore, règne une propreté et une hygiène absolues. Les gagnants de notre grand concours pourront donc profiter de tous ces bienfaits et services, pour leur plus grande relaxation. Visitez le site www.manoirdelebioles.com pour découvrir tout ce qui vous est proposé et les différents tarifs. Miguel s’est senti traité comme un roi, accueilli par Maygan dont la gentillesse n’avait d’égal que son sourire.
Apéritif au coucher de soleil…
Apéritif sur la terrasse
En fin de journée, après avoir été de mon côté me promener dans la forêt pendant que Miguel se délassait au soleil après son massage, nous avons décidé de prendre l’apéritif sur la magnifique terrasse arrière du Manoir et de profiter du magnifique coucher de soleil que la nature avait manifestement décidé de mettre en scène spécialement pour nous et notre objectif. Comme partout dans le pays, les guêpes étaient de la partie, mais le personnel a tout fait pour nous soulager de ces compagnes quelque peu encombrantes. Malgré des efforts considérables, le dîner n’a pu être servi en terrasse et nous avons donc profité de la très élégante salle du restaurant. Heureusement, nous avons pu déguster une coupe de champagne, ainsi qu’une jolie et savoureuse bouchée apéritive sous forme de guimauves travaillées à la betterave et à la figue, esthétiquement décorées de fleurs comestibles. Une seconde bouchée nous proposait une découverte à base de quinoa, traité avec modernité. Nous étions en train de faire connaissance avec la créativité et la délicatesse du travail du Chef Loïc Jambon.
Quatre services de plaisirs gustatifs, signés du Chef Loïc Jambon.
Avant de vous emmener à table, nous voulions vous faire mieux connaître le jeune Chef Loïc Jambon, à la tête des cuisines du Manoirs de Lébioles. Une rencontre exclusive pour les Chroniques de Marcus…
Passons à table !
Le Menu Manorial… quatre services de haut-vol.
Le restaurant
Le menu est à 83 € et l’accord mets-vins à 40 €. Si vous présentez quelque allergie ou intolérance, n’hésitez surtout pas à le signaler au moment de votre réservation. Un houmous parfumé, un beurre aromatisé et du délicieux pain au levain nous attendent, l’ambiance de la salle est à la fois élégante, feutrée et accueillante. Nous avons pris plaisir à nous changer, même si le bermuda est autorisé par ces temps de grandes chaleurs. La clientèle prend manifestement plaisir à s’habiller pour le dîner et ça fait partie des plaisirs du Manoir.
Les oeuvres du Chef Loïc Jambon
Les festivités gustatives commencent avec un produit local particulièrement goûteux et bien traité : une sublime Truite Fumée de la Commanderie 7 (Fourons), concombre, œuf de caille fumé et sorbet capucine. Le filet est parfaitement fumé, sans excès, et on ressent fort bien le petit côté torréfaction d’un fumage artisanal. Il fond en bouche, tout en conservant une belle mâche agréable. De fines lamelles de concombre enroulées apportent une petite touche de croquant bienvenue pour soutenir le moelleux du poisson et la cuisson des délicats œufs de caille les rends quasi veloutés au palais. Le petit piquant et la fraîcheur du coup de froid apporté par le sorbet et la jolie fleur de capucine achèvent de rendre cette entrée à la fois complexe et simple à savourer… le citron Siracuse pepse un peu la préparation d’une discrète saveur poivrée. c’est une fort belle réussite.
Les oeuvres du Chef Loïc Jambon
La seconde entrée, Biotope de Lébioles, melon, orge et « Bar Pippa » est un réel chef-d’œuvre sorti de l’imagination du Chef Loïc Jambon et de l’inspiration qu’il tire de la superbe région des Ardennes et de ses produits locaux magnifiques. Il a réussi ici à sublimer le champignon et le consommé est fantastique, légèrement relevé. Tout en conservant sa texture fine et fluide, il a du « coffre », de la puissance et un parfum qui enchante les narines dès qu’on le pose devant vous ! Les pickles de radis glacés croquent agréablement sous la dent. La petite touche sucrée et acide est apportée par quelques myrtilles fraîches et en crémeux, chaque élément de la recette complétant la saveur de l’autre. Un sorbet de melon dont l’eau est remplacée par la « Bar Pippa », une bière flandrienne qui fait penser à l’écorce d’orange amère, donne un coup de fouet au palais. La complexité de cette assiette est presque ludique. C’est une sorte de régression en enfance, même pour ceux qui imaginent n’avoir jamais vraiment apprécié les champignons… Fleurs et herbes fraîches donnent un assaisonnement naturel et délicat à une entrée puissante et subtile à la fois. Cette assiette est un concentré de forêt ardennaise, une création qui mériterait largement d’être étoilée !
Les oeuvres du Chef Loïc Jambon
L’agneau est à l’honneur pour la grosse pièce. Il est servi en deux préparations. La première est un joli filet, accompagné d’une délicate fleur d’aubergine farcie et d’un caviar d’aubergine soyeux. Le jus est corsé et puissant. Sa brillance indique une belle réduction à la poêle et il dégage des arômes très concentrés. Son goût est assez fort pour soutenir la jolie viande parfaitement cuite rosée, comme je l’apprécie, mais assez délicat pour ne pas en effacer les saveurs naturelles. C’est une vraie belle réussite d’équilibriste. La simplicité demande aussi la perfection et cette assiette tend vers elle, sans vergogne.
Les oeuvres du Chef Loïc Jambon
La seconde préparation est un joli taco très coloré (naturellement), contenant un bel effiloché d’agneau. Ici encore, la cuisson est parfaite et la viande fond littéralement en bouche. La pâte est croustillante à souhait et ne s’éparpille pas en mille miettes, ce qui rend la dégustation très facile et surtout agréable. Un petit peu de verdure apporte non seulement une touche de couleur tranchant avec l’orange de la belle tuile, mais aussi une légère caresse de fraîcheur. L’ensemble est bien assaisonné sans toutefois être piquant et la texture reste fondante. Un taco de première classe…
Les oeuvres du Chef Loïc Jambon
Tout bon dîner se termine en douceur, surtout si on est gourmand. Pour clôturer ce menu tout en légèreté et subtilité, le Chef a conçu un magnifique dessert autour du miel. Et on peut dire que c’est une fin en vrai feu d’artifices de douceurs ! La framboise offre la contrebalance rêvée à la sucrosité d’un beau miel à la framboise lacto-fermentée et piment. Une savoureuse pana cota de miel permet de profiter d’un effet moelleux et doux, tandis qu’un sorbet framboises à la fleur cosmos rafraîchit la bouche, sans qu’on perde l’agréable douceur de cette recette toute en finesse. La framboise se retrouve encore dans un petit crémeux et le biscuit de miel alvéolé est le support idéal pour offrir une dernière touche très pâtissière à ce beau dessert.
Café, Irish coffee et cigare sur la terrasse au pied du Manoir…
Pousse-café sur la terrasse
Après cet excellent dîner, dont j’espère qu’un certain guide se penchera bientôt sur son intelligence locale et sa créativité afin d’ajouter une étoile au ciel ardennais, nous avons terminé sur la terrasse illuminée. Une étonnante sucette au chocolat craquant, rhubarbe et céleri (un nuage en bouche), des cannelés bien caramélisés, une jolie pâte de fruits savoureuse, un bon café serré et un très bel Irish Coffee, spécialement préparé pour moi par Serge le Maître d’Hôtel, ont fini de rendre cette soirée savoureuse à tous les égards. Je tiens ici à souligner le parfait équilibre et la présentation moderne de l’Irish Coffee, et vous savez que j’aime ça. Miguel a pour sa part jeté son dévolu sur un cigare… fin de soirée châtelaine parfaite.
Un petit déjeuner parfait avant de prendre la route du retour.
Le petit-déjeuner sur la terrasse
Nous avons bien tenté de prendre le petit-déjeuner sur la splendide terrasse, mais les guêpes appréciaient autant que nous les fruits et les charcuteries… Il a donc fallu nous replier vers l’intérieur. Cela n’a pas empêché ce repas si important lorsqu’on est en séjour quelque part, d’être parfait et de nous rendre un peu moins tristes de quitter bientôt le Manoir. Je ne vous ferai pas l’injure de décrire ce qu’est un petit-déjeuner de grand hôtel… Les charcuteries de région étaient savoureuses, les fromages goûteux, les viennoiseries crousti-fondantes, le café à l’italienne bien serré, les yaourts fermiers, les fruits bien mûrs et le service toujours aussi attentionné et impeccable. Celui de Laeticia était parfait et participait au plaisir de ce repas matinal. Une belle manière d’entamer la journée, même s’il fallait encore tourner une séquence…
Nous avons testé pour vous et… mille fois approuvé ! Bonne chance à toutes et tous !
Tous nos remerciements aux membres de l’équipe du Manoir : Dirk Peters (réception), Serge Rompen (Maître d’Hôtel), Maxime Germain (Sommelier), Maygan Simons (Centre de soins-beauté), Eléna Daineff & Laeticia Nicolis (au service)… et, bien entendu à leur Directeur Benoît Toussaint. Votre gentillesse à tous a donné à ce séjour sa réelle valeur. Merci…
Merci aussi aux trois clientes du solarium : Marie, Sylvie et Virginie.
Demeuldre, est « le » nom historique de la porcelaine belge, puisque la Maison a été portée sur les fonts baptismaux la même année que notre Royaume de Belgique, en 1830 donc. Elle a été fournisseur de la Cour et a marqué toutes les époques de la porcelaine. En 2020 la célèbre manufacture de Bruxelles (chaussée de Wavre) a fermé ses portes, mais Françoise Coché – Demeuldre, qui représente la sixième génération, n’a pas baissé les bras pour autant. Non seulement elle a sauvé une incroyable collection, mais l’aventure de la table n’est pas finie sous sa houlette, j’y reviendrai. Pour les nostalgiques, n’hésitez pas à relire notre article de 2020, alors que le siège de la légende existait encore. Pour les autres, ceux qui aimeraient en découvrir davantage, rendez-vous au Château de Louvignies (dans le Hainaut, près de Soignies) jusqu’au 15 septembre. En effet, 800 pièces incroyables sont à y découvrir et, si vous avez de la chance, vous pourrez même vous plonger dans les sous-sols où travaillait le personnel d’antan… Vous serez réellement plongés dans une ambiance et un lieu digne de Dowton Abbey.
Une exposition scénographiée à couper le souffle, dans un magnifique château !
Jusqu’au 15 septembre 2022, la Maison Demeuldre et le Château de Louvignies ont couplé leurs prestigieuses identités et savoir-faire pour mettre en valeur, et de manière spectaculaire, à la fois le lieu entièrement rénové et la folle collection de porcelaines qui retrace près de 200 ans d’art et de création. Combien de tables prestigieuses, jusqu’à celles des résidences et du Palais Royal de Bruxelles, ont permis à des invités triés sur le volet de profiter de tables incroyablement garnies de véritables œuvres d’art ! Lorsque j’ai visité le château et l’exposition, un superbe déjeuner avait été organisé et deux énormes tables dressées avec un vrai talent et une richesse rare. Impressionnants bouquets de fleurs, porcelaines précieuses, couverts en argent, verres de cristal… L’une d’eux est celle où nous avons partagé le repas avec la maîtresse des lieux et Françoise Coché – Demeuldre, ainsi que quelques journalistes privilégiés. L’autre était dressée juste pour le plaisir des yeux. Je ne m’attendais pas à ressentir une véritable émotion, sans doute provoquée à la fois par le Château magnifiquement entretenu et la beauté de la vaisselle dans laquelle nous étions servis.
Les sous-sols vous plongent tout droit à Downton Abbey.
Après le déjeuner, j’ai eu l’occasion avec Laetitia Henry (Pinkies78), de découvrir les sous-sols. Nous y fûmes projetés dans le temps, avec la sensation que nous allions croiser les personnages de la célèbre série télévisée Dowton Abbey ! Très franchement, l’endroit aurait pu servir de décor aux épisodes mettant en scène le personnel qui travaillait à ce niveau durant la grande Histoire. Même couloir sans fin, même office, même cuisine incroyable avec ses étincelantes casseroles en cuivre et ses fourneaux anciens, sur lesquels n’importe qui rêverait encore aujourd’hui de réaliser de superbes plats. On y trouve même des conserves présentées comme à l’époque, des ustensiles dont on voit qu’ils auraient bien des choses à raconter, des ragots d’office à partager. La table à laquelle les serviteurs prenaient leur repas n’a pas changé de place et deux pièces servent à entreposer des centaines de moules historiques, qui ont permis de fabriquer des services prestigieux en porcelaine fine ! Cette visite ma sincèrement marqué. Pas à cause de la ressemblance frappante avec les lieux de tournage de Dowton Abbey, j’ai passé l’âge des groupies, mais bien pour les échos tellement réels de la vie du personnel d’une grande et prestigieuse maison à travers les âges. J’avais totalement l’impression d’y être et je m’attendais à chaque instant à voir surgir l’intendant ou la gouvernante en chef, me pressant de ne pas perdre de temps pour monter servir un plat à la salle-à-manger des Maîtres. Ce moment restera gravé dans ma mémoire, c’est certain. Je vous souhaite de pouvoir visiter le sous-sol lors de votre visite…
Visites (sur rendez-vous uniquement) : vendredis, samedis et dimanches, de 14 à 16 heures, Réservations : exclusivement sur www.chateau-louvignies.be
Les Tables de Françoise…
Si la manufacture n’est plus, la passion de Françoise n’a pas baissé d’un ton. Elle la cultive au contraire, avec toujours autant d’énergie. Se pliant aux arcanes modernes du commerce et de la communication, elle a lancé un site (en plus de celui vous permettant de dresser votre liste de mariage ou de naissance : www.demeuldre.com) qui lui permet de partager encore et toujours son talent et son amour des belles choses de la table. En effet, les Tables de Françoise (www.lestablesdefrancoised.com) vous aide à composer des tables magnifiques grâce à ses conseils avisés et expérimentés. Françoise vous aidera à y composer des tables d’exception pour toutes les occasions que vous pourriez vouloir lui soumettre : festive, intemporelle, de saison, vintage… grâce à une très complète boutique en ligne. Vous y trouverez aussi une foultitude d’accessoires pour les décorer, de la petite cuiller aux plus beaux plats de service. Et enfin, vous y suivrez un blog proposant des articles qui vous permettront de découvrir des conseils pratiques, jusqu’au nettoyage de votre argenterie, au pliage de serviette, au choix des fleurs… Si vous avez-vous-même un sujet à proposer, qui puisse intéresser les autres internautes, n’hésitez pas à le soumettre et Françoise se fera un plaisir de le mettre à l’honneur, pour le partager avec les visiteurs du site et répondre à vos interrogations.
En bref, si vous désirez découvrir des centaines de porcelaines historiques, c’est au Château de Louvignies que ça se passe, jusqu’au 15 septembre prochain (nous vous communiquerons d’éventuelles prolongations sur notre page Facebook). Et si vous voulez rester les pieds dans notre temps, c’est sur Internet que vous avez rendez-vous. Quelle que soit la formule que vous choisirez, vous bénéficierez d’un savoir-faire et d’une passion plus que bicentenaires. Attention, pendant l’exposition, évitez de jouer à l’éléphant dans un magasin de porcelaine car les 800 pièces présentées ont une grande valeur historique !