Réouverture des restaurants : jour J – 1. Je suis allé en parler avec Kevin Vanlancker (Chez Léon 1893 & Aux Armes de Bruxelles)… tout est prêt !

À la veille d’une réouverture tant attendue par les restaurateurs après trois mois de fermeture forcée, la rue des Bouchers est bien déserte à l’exception des équipes qui préparent les terrasses, mesurent une dernière fois l’espace entre les tables, pomponnent… pour que tout soit prêt à vous accueillir au mieux demain. Le toujours souriant Kevin Vanlancker n’a rien perdu de son énergie et de son enthousiasme. Réaliste et prêt à se relever les manches, il est sur le pont en ce dimanche, avec son équipe qui n’a pas perdu son énergie elle non plus. Nous avons parlé de la reprise et de ses attentes, alors qu’on sait qu’un restaurant sur cinq en Belgique ne rouvrira pas ses portes demain… Cela tempère un peu la joie, mais il faut célébrer ceux qui auront demain celle de vous retrouver. Rencontre « smile », comme toujours avec Kevin. Les chiens ne font pas de chats, ce n’est sûrement pas le patriarche Rudy Vanlancker qui dira le contraire…

Après avoir croisé quelques dizaines de manifestants antiracistes devant la gare centrale de Bruxelles, je me rends à pieds vers la rue des Bouchers, si agitée en temps normal… C’est assez triste et désert, comme depuis trois mois. Mais il y a quand même un changement perceptible : ça travaille ! On voit quelques personnes qui placent des tables en terrasse, tendent un mètre ruban, vérifient les distances qui les séparent… discutent, puis reprennent les mesures par acquis de conscience. Le plus sympa est qu’ils sourient. Peu de masques, mais des distances respectées et puis, on ressent de la joie ! Les restaurants sont les uns sur les autres et on m’attend chez Léon car aux Armes de Bruxelles tout est déjà prêt. Il faut dire qu’il ne reste pas beaucoup de temps avant le lever de rideau comme le dit Kevin, qui accepte de me consacrer quelques minutes malgré tout le boulot qu’il lui reste à faire.

« On a pris toutes les mesures nécessaires et même plus. Je veux que les clients se sentent en confiance, tout en conservant notre habituelle convivialité » !

En entrant dans cette maison que je connais bien, je ressens quelque chose de vraiment étrange et un peu oppressant. Je pense que c’est le vide… Parce qu’ici d’habitude tout n’est qu’agitation, il y a les serveurs qui bossent, des conversations et des rires qui fusent. En ce dimanche, veille de reprise, il me faut bien quelques pas pour imaginer que tout cela (ou presque) reviendra dans quelques heures maintenant… Jamais, je n’avais vu autant d’espace entre les tables ou, pour le dire plus directement : aussi peu de tables chez Léon ! J’essaie d’imaginer ce que ce sera demain midi. Kevin est en train de galoper partout, comme toujours, et il peaufine les derniers détails avec une équipe restreinte. Tout n’est sûrement pas rose, mais on sent que la joie est de retour entre ces murs qui ont vu tant de monde depuis plus de 125 ans ! Celle de reprendre le travail sûrement et de vous accueillir à nouveau dès demain. Toutes les précautions ont été prises : instructions claires affichées dehors et à de nombreux endroits à l’intérieur, flacons de gel sur les tables, espacement bien mesuré entre elles (la moitié a disparu), QR code et carte simplifiée en version set de table, pas de sel ni de poivre, fléchages clairs au sol pour le sens de la circulation, distributeurs de gels, sortie distincte… Tout a été prévu et mis en place. Les serveurs porteront de jolis masques (que vous pourrez peut-être acheter bientôt sur le site officiel, pour afficher votre bruxellitude). Dans son interview, le jeune restaurateur vous explique tout et vous donnera envie de retrouver la convivialité si connue de Chez Léon et le chic élégant des Armes de Bruxelles.

Je laisse donc la parole à Kevin Vanlancker qui, la mort dans l’âme, ne peut faire travailler plus d’un tiers de son personnel, étant données les circonstances. Il y aura des roulements, mais il a bien conscience que certains de ses confrères ne seront pas au rendez-vous demain et il y pense (on parle déjà d’un restaurant sur cinq qui ne rouvrirait pas)… Il faut dire que la dynastie des Vanlancker n’est pas connue pour avoir des cœurs de pierre, bien au contraire. J’en profite aussi pour souhaiter une bonne m… à tous les restaurateurs (et aux autres de l’horeca), ainsi qu’une belle reprise et de très joyeuses retrouvailles avec leurs clients qui ne manqueront pas de venir les soutenir nombreux, j’en suis certain.  

Vous voulez consulter le nouveau menu de Chez Léon ?
Scannez ce QR Code avec votre smartphone

ou

ou cliquez directement sur ce clien : http://menu.chezleon1893.be/

Sites officiels :

www.chezleon.be
www.auxarmesdebruxelles.com

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Xavier Van Brabant : un agriculteur maraîcher heureux, malgré la crise du Covid 19. Il a même augmenté son chiffre d’affaires.

La dure crise du coronavirus a cruellement frappé l’économie belge, dans tous les domaines. Jamais, aussi loin qu’on s’en souvienne, notre planète n’avait été mise ainsi à l’arrêt et la moitié de la population humaine confinée chez elle ! Chacun a dû réagir à sa manière, adapter son boulot à une situation inédite, les familles ont été obligées de nourrir leurs enfants trois fois par jour, sans compter le goûter. Et les pénuries de certaines denrées n’ont rien arrangé. L’humanité s’est trouvée projetée dans une vie quotidienne inconnue et elle a dû s’adapter. Parmi les rares gagnants de cette crise, se trouvent une partie des agriculteurs. À la différence de certains, ils n’ont jamais manœuvré pour s’enrichir, ils ont simplement répondu présent et ont bossé comme des fous !

La diversité des cultures a sauvé bien des exploitations, grâce au circuit court.

De nombreux producteurs mono produits ont été forcés de détruire une partie de leur récolte (des milliers de tonnes de pommes de terre, par exemple) et se sont trouvés dans une situation plus délicate que jamais. Pour eux, la crise est douloureuse et l’on sait que de nombreux agriculteurs seront obligés, la mort dans l’âme, de fermer les portes de leurs exploitations. Mais, le gouvernement sera-t-il capable de leur apporter une aide concrète ? C’est la grande question… Et puis, il y a ceux qui gèrent une exploitation multi produits et qui ont rebondi voire attrapé la balle au bond, pour se réorganiser, se réinventer, innover et se rapprocher des consommateurs, en situation de grand besoin. Comme l’explique Xavier Van Brabant, qui dirige la Ferme de Tapoumont à Neuville (Philippeville), ils étaient nombreux à avoir peur de se rendre dans un supermarché où ils se sentaient… confinés (un comble) et surtout trop exposés au Covid19 ! Les fermes locales, qui proposent souvent un comptoir sur l’exploitation, se sont donc retrouvées prises d’assaut. De même, Internet a été une solution efficace et un réel outil non seulement de communication, mais aussi de commandes… Il reste maintenant à savoir combien de ces nouveaux clients resteront, au moins en partie, fidèles aux circuits courts que la crise leur a fait découvrir.

Commandes simplifiées, retraits sans contact et en toute sécurité, produits variés, frais et bio… à la Ferme de Tapoumont, on ne déprime pas !

Vous sentirez dans la voix de Xavier la gentillesse et la générosité paysannes (je mets dans ces mots une réelle affection et un profond respect). Il n’est donc pas étonnant qu’en dehors de ses propres produits, il ait proposé à d’autres artisans du coin de distribuer les leurs… On appelle ça la solidarité et s’il reste un univers où cela signifie quelque chose, c’est bien celui de la campagne ! Mais bref, Xavier Van Brabant cultive de nombreuses variétés de légumes et propose une offre très large à ses clients. En plus du comptoir à la ferme, dont il a évidemment augmenté les volumes, il a également mis au point un système très simple de commande par Internet. Son site est moderne, fort bien fait, efficace et très simple à comprendre, même pour ceux qui ne sont pas des flèches en la matière… Les commandes ont très logiquement explosé. C’est un agriculteur heureux que j’ai donc eu le plaisir d’interroger et je vous invite à l’écouter. Les restaurants sont évidemment une part importante de sa clientèle et il est aussi heureux que nous tous, d’avoir appris la réouverture de l’horeca le 8 juin.

L’avenir devrait être plutôt serein à la Ferme de Tapoumont et je vous donne rendez-vous cet été pour un dossier spécial que je consacrerai à la belle région de Philippeville, dans le namurois. Vous y retrouverez Xavier bien sûr, sur place et en vrai cette fois, mais aussi de passionnants producteurs, agriculteurs, éleveurs, restaurateurs et artisans de bouche, que j’y rencontrerai… Nous prouverons cet été, que notre Belgique est riche d’endroits et de gens extraordinaires, mais aussi de magnifiques produits !

Cliquez ici pour rejoindre le site Internet officiel de la Ferme.

Page Facebook : www.facebook.com/fermedetapoumont

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La Belgique s’inspirera-t-elle de la France pour la réouverture des restaurants ?

RESTAURATEUR, VOUS VOULEZ VOUS EXPRIMER DANS LES CHRONIQUES DE MARCUS ? N’HÉSITEZ PAS À M’ENVOYER UN MAIL ET JE VOUS APPELLERAI AFIN DE METTRE ÇA AU POINT. DE MÊME SI VOUS DÉSIREZ QUE JE RELAIE UNE DE VOS INITIATIVES. Écrivez-moi à marc@leschroniquesdemarcus.com et je prendrai très rapidement contact avec vous.

En France, les récentes rumeurs semblent bien se préciser et le protocole qui semble prêt à être annoncé demain par le Premier Édouard Philippe pourrait donner le temps aux autorités belges de s’en inspirer… En effet, par rapport aux bruits qui prédisaient des règles illusoires, le gouvernement hexagonal pourrait avoir décidé de desserrer un peu l’étau qui étrangle nos voisins restaurateurs. Parmi les mesures les plus pénibles pour eux, figurait une surface de 4 mètres carrés à réserver par client. Impensable évidemment, sous peine de perdre plus de la moitié des couverts, du suicide. Voici donc les mesures dont on est à peu près certains qu’elles seront présentées demain à Paris. Peut-être permettront-elles au gouvernement belge de les analyser avec attention, pour éventuellement en adopter quelques-unes. Le 2 juin devrait marquer la réouverture en France et chez nous, on parle toujours du 8 juin. Nous devrions en savoir plus le 3, après le Conseil National de Sécurité et la désormais traditionnelle conférence de presse de la première ministre Sophie Wilmès.

Un mètre entre les tables : c’est déjà mieux…

Nos voisins gaulois devront être en zone verte pour se déconfiner, mais il est plus que probable que l’ensemble du pays soit de cette couleur dès la fin de cette semaine. En Belgique nous n’avons pas ce problème, mais l’inquiétude est bien palpable face à l’inconnu. Rouvrir oui, mais dans quelles conditions ? C’est la grande question… Voici donc ce qu’on sait des principales mesures qui seront mises en place dans l’hexagone (à confirmer) : 1 mètre de distance devra être assuré entre toutes les tables. C’est déjà plus réaliste que 4 mètres carrés par client, ce qui aurait empêché environ 70% des restaurants de rouvrir sans perte d’argent. Qui pourrait un instant imaginer se remettre au boulot à perte, surtout après 3 mois sans chiffre d’affaires ? Bien sûr, une partie des restaurateurs a décidé de proposer des repas sur commande durant le confinement, mais cela ne leur a souvent assuré qu’un strict minimum de rentrées, de quoi survivre et assumer parfois les charges fixes. À titre d’exemple, une enseigne ayant une salle de cinquante mètres carrés n’aurait pu recevoir que 12 clients, si la règle des 4 mètres carrés pour chacun avait été mise en application. Difficile d’imaginer un gouvernement qui enverrait un secteur déjà durement sinistré vers un suicide collectif, organisé qui plus est ! Espérons donc que chez nous et si c’est confirmé en France, on applique les mêmes règles. Entre les dates de déconfinement des deux pays il y aura un délai 6 jours… juste assez pour faire un premier bilan et en tirer les éventuelles leçons.

Un protocole sanitaire complexe, mais négocié avec le secteur.

Si cette nouvelle règle de distanciation des tables soulagerait déjà bon nombre de restaurateurs, il n’en reste pas moins que le protocole sanitaire imposé sera dur à mettre en œuvre, même s’il a été négocié avec les organisations syndicales et associations professionnelles. Nous verrons si la vie en cuisine est acceptable car y respecter les distances est voué à l’échec. Le port des gants et de charlottes y sera obligatoire. Concernant comptoirs et bars, les professionnels proposaient de faire porter à leur personnel des visières, mais les autorités voudraient imposer une séparation en plexiglas, un peu comme dans les pharmacies ou aux caisses des supermarchés. Le masque sera obligatoire si les distances ne peuvent être respectées. Les cartes versions « papier » ne seront pas interdites, mais il est conseillé d’adopter une application qui permette aux clients de choisir et de commander grâce à leur téléphone. Les QR codes trouveront ici une nouvelle clientèle. À défaut, il reste l’ardoise à présenter ou les explications orales. Les serveurs ne devront pas être gantés, s’ils se désinfectent les mains toutes les 30 minutes. Du gel hydro-alcoolique sera mis à la disposition des clients à table et aux sanitaires, mais aussi à l’entrée du restaurant où un plan de circulation sera affiché. Pas plus de 8 personnes ne devraient pouvoir partager la même table. Voilà passées en revue les principales mesures qui devraient être annoncées en France dès demain, pour une mise en œuvre lundi prochain. Chez nous on parle du 8 juin et si des règles semblables étaient adoptées en Belgique aussi, elles devraient rassurer un peu les restaurateurs. Il est aussi envisagé d’agrandir les terrasses pour ceux qui en disposent et enfin, un référent « coronavirus » devra être signalé par entreprise.  

Il reste à savoir si la clientèle suivra mais, à en croire les nombreux soutiens affichés aux restaurateurs sur Internet et grâce aux commandes et take-away, il semble bien que les fidèles répondront présent. Nous dresserons un bilan avec quelques restaurateurs, une dizaine de jours après la relance.

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L’Auberge des 4 Bras à Philippeville : terroir, passion, partage et convivialité depuis 1976. Après un petit coup de blues, on prépare le déconfinement…

Interview via Messenger, en deux parties (cliquez sur chacune d’elles).

Samedi, je me baladais sur Facebook afin de prendre contact avec des restaurateurs qui trouveraient quelque intérêt à découvrir la page de mes Chroniques, quand je tombai sur un message qui m’attira l’œil et il faut le dire, toucha également mon cœur. Il était de Nathalie, prise de mélancolie en regardant la terrasse de son auberge. En temps normal et à cette période, elle est pleine de clients, touristes et locaux. Après de longues semaines de confinement, un coup de blues la frappait, tandis qu’elle avait sous les yeux un grand espace vide, sans rires, conversations animées, commandes habituelles… En lisant ces quelques mots, je me suis dit que de très nombreux restaurateurs devaient ressentir cela en ce moment. Je lui ai donc envoyé un message afin de fixer un rendez-vous pour une interview. Je vous propose cette rencontre (en ligne) avec Nathalie et Fabrice, son Chef de mari. Vous comprendrez pourquoi une fidèle clientèle les soutient et prend de leurs nouvelles en ces temps difficiles.

« Il y a eu des hauts et des bas » …

Chacun a son propre caractère et tous les chefs ou restaurateurs traversent une période particulièrement dure depuis le début du confinement en mars dernier, qu’ils soient belges ou français (nous avons pas mal de lecteurs dans l’Hexagone). Vous avez déjà pu entendre Rudy Vanlancker (Chez Léon & Les Armes de Bruxelles) en parler dans son interview et Mustafa Duran (La Table de Mus) l’évoquer au cours de la sienne. Chacun vit aussi la crise sanitaire et ses épreuves à sa manière et, au bout du compte, on sent toujours beaucoup de passion chez tous ces pros. Du côté de Fabrice et Nathalie dans la belle région namuroise, l’heure est aussi à la réinvention de soi et à la préparation d’une réouverture attendue avec grande impatience. On cherche de solutions qui respecteront les distanciations sociales et on calcule combien de couverts seront perdus dans le cadre d’une mise en place qui devra tenir compte du futur cahier blanc du gouvernement, toujours attendu…

De la convivialité et une cuisine de terroir, privilégiant les circuits courts.

Fabrice est un peu plus effacé que son épouse et Nathalie semble avoir retrouvé le sourire et oublié sa mélancolie de la terrasse vide ! On sent le Chef aimant son métier et les beaux produits. La carte change régulièrement et une volaille en 3 façons m’a donné l’eau à la bouche, rien qu’à écouter Fabrice la raconter… Je vous promets que dans quelques semaines, une fois que la maison aura rouvert comme toutes les autres dans notre plat et beau pays, j’irai à Philippeville afin de vous raconter sa cuisine en détails. Au bout de quelques semaines, le Chef n’en pouvait plus de ne pas être devant ses fourneaux et il a donc commencé à proposer des menus à emporter. Quant à Nathalie, elle est plus extravertie, son sourire est moins timide et elle rayonne dès qu’elle parle de ses clients, des fournisseurs, des artisans ou producteurs qui viennent régulièrement manger à l’Auberge… Ce qui lui manque le plus à elle, c’est le contact avec ces clients dont elle peut raconter l’histoire d’un claquement de souvenir ! On sent qu’elle n’est heureuse que lorsque la salle et la terrasse bruissent de vie et que la bonne chère se partage de table en table, dans la bonne humeur. La vie va devoir un peu changer au restaurant et à la brasserie de l’Auberge des Quatre Bras, mais tout semble déjà bien pensé et prévu…

Un menu à 37 € pour trois services vous est actuellement proposé le week-end, ainsi que quelques plats uniques. Les mesures de sécurité sanitaires sont respectées au moment de l’enlèvement de votre commande.

Réservation jusqu’au vendredi à 12 h, uniquement par mail fabpro@skynet.be ou via sms au 0494/51.91.63
Page Facebook : https://www.facebook.com/4bras/
Site officiel : www.4bras.be

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« Ce soir on va au resto, c’est moi qui invite » ! Si, si, vous pouvez désormais dire ça et même payer l’addition. Voici le nouveau dîner connecté.

Je vous ai présenté la semaine dernière (ou re présenté) quelques amis restaurateurs qui ont décidé d’assurer livraisons ou take-away en ces temps confinés. Mais, j’ai découvert un nouveau concept et il m’a attiré l’œil. Je m’en vais vous le présenter. Je vous ferais remarquer le logo, en m’étonnant que les avocats d’une certaine marque de ketchup n’en aient pas fait une crise cardiaque, mais que je trouve fort réussi.  Ceci n’est pas une de mes « histoires de restaurant », puisque je vous parle d’un traiteur (au passé cependant très horeca). Martin aime faire de sa cuisine un laboratoire et y concevoir des recettes auxquelles il veut insuffler de la modernité. Déjà ado il était passionné de gastronomie et utilise des produits artisanaux d’exception, ce qui me semble de bon augure. Maison Martin a eu l’idée de vous permettre de partager un repas avec quelques-uns de vos amis, et ce malgré le Covid19… Comment ça marche ?

Vous commandez pour vous et vos invités, vous payez l’addition, chacun est livré à temps et vous vous connectez tous ensemble à l’heure dite…

… pour partager un bon repas. Depuis que nous sommes confinés, tout le monde a (sans doute) déjà trinqué avec un ou des amis à distance, grâce à Messenger, Skype, Zoom ou toute autre application du style, non ? En tout cas moi j’aime faire ça, surtout avec mon amie Lynda de Montréal. Mais ici, je vous parle bel et bien de « dîner ensemble », de partager un repas auquel celui qui a passé la commande invite ses amis, qui eux-mêmes auront été livrés à temps pour que vous puissiez déguster le dîner ensemble, par écran interposé bien entendu. L’idée m’a semblé fort bonne et je suis finalement assez étonné que personne n’y ait pensé avant. En tout cas, on voit là que le Chef Martin a des idées et on ne s’étonne plus de découvrir dans son CV quelques événements de belle envergure. Je vous ai proposé une petite galerie photos car tout ça me semble bien appétissant et j’essayerai prochainement d’en savoir davantage. Toujours est-il qu’en ces temps où nous nous trouvons privés de la possibilité de vivre un bon moment entre amis au restaurant, l’idée de Maison Martin est séduisante. Côté pratique, c’est fort simple : vous passez commande (un menu unique) pour les convives que vous avez choisis, vous réglez l’addition et communiquez leurs adresses. Dans les 19 communes de l’Agglomération Bruxelloise, ils seront livrés gratuitement et à temps pour que vous puissiez vous réunir en ligne et partager un moment aussi convivial que possible, en attendant de pouvoir le faire en vrai. Il y a juste deux ou trois règles pratiques à respecter, dont je vous fais part ci-dessous. Bon appétit, entre amis !

2 menus par adresse livrée et au minimum 2 X 2 menus par commande.
Ouvert le soir du mardi au samedi.
Commande uniquement par WhatsApp +32475700730
Page Facebook : https://www.facebook.com/pg/maisonmartincuisine
Site officiel : www.maisonmartin.net

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