Aux armes, bruxellois… l’ilot sacré souffre ! Mais, les Armes de Bruxelles sont toujours là : convivialité, cuisine de qualité et tradition.

Vous savez que j’ai une affection particulière pour les maisons tenues par les Vanlancker. S’il y a des passionnés de l’îlot sacré et du magnifique centre historique de notre belle Bruxelles, ce sont bien Rudy et son fils Kevin, qui sont entourés de leurs équipes fidèles aux valeurs qu’ils veulent conserver à tout prix, malgré les attentats, le piétonnier, la crise des gilets jaunes, le Covid, le confinement : le sourire, les produits de qualité, le respect du client autant que des traditions bruxelloises (de cœur ou d’assiette). Dans la très belle salle de la rotonde, j’ai dîné hier soir avec un ami et derrière les masques on devinait de vrais sourires. Quelques tables (parfaitement espacées) étaient occupées et la qualité comme la gentillesse du service toujours bien au rendez-vous. La carte a rétréci certes, plus de salière ni de moulin à poivre, mais un flacon de gel hydro alcoolique sur la table… et heureusement, quelques beaux plats signatures de la maison y sont bel et bien toujours proposés.

Avant de vous raconter la soirée d’hier, j’aimerais partager avec vous ces images prises en octobre 2018, peu après la reprise des Armes de Bruxelles par Rudy Vanlancker. J’avais eu l’occasion de constater qu’il voulait rendre à cette maison quasi centenaire tout son lustre d’antan. J’ai pu visiter le chantier et interviewer son fils Kevin peu avant la grande réouverture… Oserais-je dire que « c’était au temps où Bruxelles Bruxellait » … le centre-ville était joyeux, plein de monde… et les rires et conversations polyglottes résonnaient dans la magnifique salle où j’ai encore dîné hier. Le contraste est saisissant, mais ce sont des images qu’il est bon de revoir car elles reviendront bientôt. Mais, même dans l’étrange temps que nous vivons, la maison continue à apporter le plus grand soin à son travail…

Retour en octobre 2018… après la réouverture des Armes de Bruxelles par les Vanlancker

Hier soir donc, j’étais accompagné de Laurent qui (en bon basketteur pro n’est pas facile à rassasier) trouve toujours aux Armes de Bruxelles ce qu’il faut pour faire son bonheur. Le quartier était vaguement animé, mais en regardant par les fenêtres les restaurants depuis la rue, c’était un peu comme si nous espionnions des gens chez eux durant une froide soirée d’hiver, qui étaient réunis en famille à table. Étrange sensation… mais, qui nous assurait aussi en entrant aux Armes, d’y ressentir autant de joie et de chaleur que si nous entrions dans un refuge de montagne. Pour ma part c’était intense, tout en me convaincant (si c’était encore nécessaire) de la folie des temps que nous traversons. Dès que je me suis assis, ces considérations un peu tristes et mes pensées pour tous ceux qui ne travaillent plus pour l’instant et espèrent le retour des touristes ont disparu, dans la chaleur de la belle salle historique, qui tient solidement debout depuis près de cent ans et que personne n’est prêt à abandonner !

La crise du Covid 19 n’empêche pas les Armes de Bruxelles de mettre le feu !

Des entrées dignes des belles brasseries bruxelloises.

En apéritif, je choisis comme souvent une coupe de champagne (aujourd’hui du Brut Madame de Maintenon) à 12 € et Laurent un Mocktail Magic Amazon sans alcool (9,50 €). Après une très agréable petite mise en bouche composée d’un joli petit bloc de tête pressée (morceaux de porc – joue, groin, langue – cuits en général avec des carottes, cornichons, échalotes et oignons, moulés en gelée et assaisonnés de persil, sel, poivre, thym, parfois baies de genévrier, clous de girofle…) et d’une pointe de sauce gribiche, avec du céleri rémoulade, j’ai laissé mon imagination m’emmener dans les années vingt… 1920, bien sûr. J’imaginais les soirs de théâtre, lorsque la ville grouillait de vie et que les dames en belles toilettes et messieurs en gibus venaient dîner ici, tandis que leurs cochers s’attablaient en face chez Léon, pour y partager un bon moment entre eux, devant quelque hareng ou charcuterie bien de chez nous, accompagnés d’une bière ou d’un canon…

Laurent, moins rêveur, choisit la plus que copieuse Assiette Gourmande (26,50 €), composée d’une belle tranche de saumon fumé, de foie gras, de savoureuses crevettes grises de nos côtes et d’une salade. Idéale pour un appétit de sportif !


Pour ma part, cette fois je décide de me tourner vers l’écailler de la maison, dont les fruits de mer ne sont plus à vanter. Je choisis donc 6 belles langoustines (29,50 €), servies sur glace et pinces en position de danseuses… Comme j’aime la simplicité de cette bonne chair, que je trempe à peine dans une sauce cocktail maison ! Parfois, les choses les plus simples se révèlent les plus savoureuses. Un bon morceau de pain de seigle et hop… voilà une entrée qui me ravit ! Pour mon repas complet, je choisi une demi bouteille de Pouilly Fumé Domaine de Riaux à 25 €. Laurent opte pour du jus d’orange pressé.

Nous restons sur le poisson… pour notre plus grand plaisir.

En plat principal mon invité basketteur choisit un plat signature, que j’ai déjà pu apprécier : Les filets de sole de la Mer du Nord maison (39,50 €). C’est une très belle assiette et pour un appétit léger comme le mien, elle serait réellement très copieuse. Les filets de sole sont accompagnés de champignons de Paris frais (bien sûr), de jolis morceaux de homard, de moules et d’un sauce crème douce et veloutée. Une simple purée de pommes de terre permet de saucer généreusement… c’est un plaisir sans cesse renouvelé. Comme tout sportif qui se respecte, Laurent a besoin de végétal et il a choisi également un beau bouquet de légumes frais. Chicon braisé, chou-fleur, brocoli, navet, tomates au four, haricots princesses… (12,85 €).

Pour une fois, je fais une infidélité à mon amie la sole meunière et lui préfère un dos de saumon frais d’Écosse label rouge grillé, sauce béarnaise (25,75 €). Le poisson est parfaitement cuit et chaque pétale se détache à la pointe du couteau. La chair est joliment nacrée et la peau s’enlève avec la même légèreté qu’une robe d’effeuilleuse… La sauce est une très belle réussite. Elle est douce, acide comme il faut. L’émulsion est impeccablement réussie, c’est rond en bouche, soyeux et lisse. Les saveurs de l’œuf et de l’estragon s’amusent à me titiller une papille sur deux chacune et c’est un petit bonheur de retrouver une sauce de cette qualité dans une brasserie aussi belle. Je suis ravi de mon choix ! Les frites sont incontournables et très réussies, comme toujours. C’est doré et croustillant à l’extérieur, fondant à l’intérieur. On est à Bruxelles ou pas ? Un peu de cresson pour rafraîchir la bouche et c’est top pour moi…

Tiramisu à la belge et crêpe Comédie Française pour finir en douceur.

En dessert, ce sera un Tiramisu au spéculoos (8,85 €) pour Laurent car il ne peut y résister à chaque fois qu’il vient ici… et crêpes inévitables pour moi (12,25 €). Le tiramisu ferait peut-être un peu mal au cœur de mes amis organisateurs de la Tiramisu World Cup, dont j’ai eu l’honneur de faire partie du jury l’an dernier, mais il fait le bonheur de mon vis-à-vis, qui s’en délecte visiblement. Cette fois je n’y ai pas goûté car je le connais… la saveur du spéculoos se marie tellement bien avec le velouté de ce dessert d’antologia, à la mode belgo belge !

De mon côté, j’ai évidemment choisi de partager avec vous la magnifique Crêpe Comédie Française. Lorsque je suis venu en novembre dernier accompagné, de ma maman en séjour pour quelques jours à Bruxelles, elle avait été si heureuse de goûter ce dessert copieux et savoureux, flambé en salle à la Mandarine Napoléon sous vos yeux et accompagné de sa boule de glace vanille (de qualité, je dois dire). C’est chaud, moelleux, fort en saveur et la force de l’alcool s’est quasiment envolée au flambage. C’est un dessert emblématique de la maison. J’ai bien sûr clôturé ce beau dîner avec un petit café serré et un Irish Coffee comme je les aime, surmonté d’une vraie crème battue, dans le respect absolu de la recette d’origine datant des années 1930 pour les uns et de 1952 pour les autres… Nous nous pencherons un jour sérieusement sur la question.

Pour conclure, j’ai passé un très agréable dîner aux Armes de Bruxelles, profitant du plaisir que c’est, d’être servi par un personnel en veste blanche à galons dorés comme à la Belle Époque, ce qui a réveillé mon esprit vagabond et m’a fait, comme toujours, effectuer un bond dans le temps. J’aurais vraiment donné beaucoup pour connaître les années 20, dans ce si beau centre historique de Bruxelles… Malheureusement, nous traversons une période trouble et la crise du Covid 19 essaie de mettre nos restaurateurs à genoux. Mais, ils sont forts et ce sont des bruxellois pur jus, autrement dit : ils ont des têtes de bourriques. Il en faudra donc plus pour leur casser définitivement le moral… mais ils ont vraiment besoin de vous ! Soutenez-les en privilégiant un bon resto accompagné d’un ou d’un(e) aimé(e) à l’achat d’un pull made in China. Sortez, passez de jolis moments et offrez-vous ces instants de vrai bonheur, que tous nos restaurateurs et leurs équipes sont si heureux de vous assurer en vous servant avec passion et en vous proposant des repas de toutes gammes et de tous prix. Bruxelles regorge de très chouettes tables… les Armes de Bruxelles sont parmi les plus emblématiques. Si on vous invite à un tennis demain soir, répondez : « j’peux pas… j’ai resto » !

Site officiel : www.auxarmesdebruxelles.com
Page Facebook : www.facebook.com/AuxArmesdeBruxelles.be

Réservations : +32 (0)2 511 55 50

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La table de Mus : l’adresse gastronomique qui ramène le bonheur en ville !

Comme à chaque fois que je suis chez Mustafa Duran (dit Mus), je savais jeudi que mes papilles passeraient une fantastique soirée. Je voulais surtout que mon invitée, infatigable soldat de l’armée blanche des soignants, vive aussi de passionnantes découvertes gustatives. Je désirais qu’elle prenne un moment de détente et de plaisir, un instant de réel repos, après des mois d’un épuisant combat. Si je l’avais pu, j’aurais invité chaque soignant du pays à nous rejoindre tant je suis admiratif de ce que ces milliers de guerriers ont pu faire depuis le début de la pandémie de Covid 19. Je ne pouvais rêver de plus parfait endroit pour que Nadine passe une soirée formidable. Le sourire de Mus, son don inné pour permettre à ses clients de se sentir bien, pour marier les saveurs et les produits d’exception, pour accorder les vins avec les mets qu’il propose… Ici c’est lui qui fait la carte et il vous emmène faire un savoureux voyage qui change au jour le jour. C’est lui aussi qui vous invite à découvrir les nectars qui sublimeront les superbes assiettes mises en scène par le talentueux Chef Khaled Bouhamidi…

Je vais, le plus simplement possible, vous ramener sur la Place de la Vieille Halle au Blé en ce début d’été 2020, pour vous conseiller sincèrement d’y découvrir la formidable Table de Mus. Outre l’accueil velours du Maître des lieux, vous aurez l’occasion de découvrir le travail d’exception du Chef Khaled Bouhamidi et la gentillesse du service des jeunes Emre et Fiston. Voici donc quelques exemples de ce qui vous y attend. 

L’avantage d’avoir choisi la forme des chroniques est que je suis libre de faire part de mes opinions en toute franchise, de mes préférences aussi et de ne pas m’en sentir moins bon journaliste pour autant… (RDLRÀUI – Réponse De la Rédaction À Un Internaute). Je vous ai déjà parlé de la Table de Mus et je tenterai de ne pas être trop long cette fois. Vous pouvez vous replonger dans d’anciens mots que j’ai consacré à ce super restaurateur, que je considère aussi comme un gars bien et attachant, en revoyant l’ancienne vidéo ci-dessous.

Une mise en bouche triple et subtile.

Ça a l’air de rien, un joli morceau de maatje (on le dit prêt à manger, ce hareng jeune n’a pas encore frayé et il est donc vierge d’œufs ou de laitance, bien gras, tendre en bouche. On célèbre son arrivée début juin). Ici, il prend une autre dimension, simplement accompagné d’un peu de citron, d’une lamelle d’oignon rouge et de fins haricots princesse jeunes, encore légèrement croquants sous la dent. La confrontation du fondant iodé du poisson, de l’acidité du citron et de la force tranquille de l’oignon doux avec le croquant du légume, provoque une explosion de saveurs. Pour calmer le jeu, je choisis la petite pâtisserie salée… une galette de purée de pois chiches, relevée à l’huile de truffe. Un vrai nuage qui se désagrège sur le palais. je finis cette mise-en-bouche qui tient davantage de la mise en forme de mes papilles, par une savoureuse et surtout rafraîchissante vichyssoise de petits pois et oignons croquants, un vrai instant de bonheur dans la touffeur de cette soirée en ville. Mon cerveau peut carrément en imaginer la version chaude, ce qui provoque en moi un instant de réelle schizophrénie gustative… Le craquant des oignons frits apporte un épatant petit air coquin à l’ensemble.

Une première entrée aussi belle que savoureuse.

Pour entamer les choses sérieuses, Mus choisit de nous proposer un carpaccio de saumon et lotte en feuille de nori, accompagné de caviar et de quelques fleurs et feuille fines. Je me demandais si le nori (algue japonaise séchée qu’on retrouve en feuille autour des makis, par exemple) ne se révèlerait pas un peu trop envahissante face à la douceur du saumon et de la lotte… C’était bien sûr sans compter sur la subtilité du chef… les fines tranches du poisson blanc sont finement enrobées d’algue et l’équilibre est parfait. Une crème aigre aérienne apporte le petit coup de peps qui vient réveiller les sens. Une huile citronnée impeccablement dosée et une savoureuse vinaigrette à la mangue viennent souligner tout ça d’une grande finesse. C’est ce que j’appelle une belle entrée !

J’ai un énorme coup de cœur pour la seconde entrée : un inoubliable samoussa au foie gras !

Alors là… je dois dire que si Nadine est tombée en amour (clin d’œil à mes amis de Montréal) avec le carpaccio de saumon et lotte, j’ai pour ma part un énorme coup de cœur pour le trésor qui nous est servi ensuite. Je ne suis pas près d’oublier cet incroyable samoussa au foie gras, (très) généreusement parsemé de truffe d’été et disposé sur des asperges. Non seulement c’est mon légume préféré, mais la cuisson est également celle qui a toute mes faveurs : à cru ! Pour un Chef comme Khaled Bouhamidi, c’est simple comme bonjour de la réussir, mais il m’a fallu quelques essais (il y a longtemps) avant d’y arriver à tous les coups. L’asperge, toujours ferme sous la dent, sert parfaitement de support au bijou qu’est ce samoussa parfaitement croustillant, qui renferme un foie gras parfaitement cuit et fondant comme un sucre d’orge. Une cuisson à l’aveugle impeccable… Mus parsème l’ensemble d’une très généreuse râpée de truffe d’été. Bien sûr, elle est moins puissante en arômes que la menalosporum (truffe noire), mais cette subtilité permet justement de profiter au maximum de la douceur du foie gras. La légère vinaigrette aux truffes apporte le petit renfort de rondeur qui fait de cette entrée un joyau. Je prends une bouchée rassemblant l’ensemble… une tuerie qui entre illico au Panthéon de mes papilles ! La vaisselle dans laquelle on vous sert un repas est importante et je tiens à souligner la beauté de chaque assiette de ce dîner… je vous raconterai un jour l’histoire de la relation entre Mus et ces splendeurs, fabriquées en Belgique.

Second coup de cœur… pour un souffle fleuri.

Ah là, là… Comme lors de chaque dîner à la Table de Mus, je ne suis pas au bout de mes surprises. Mais, comment en serais-je étonné ? En troisième entrée, voilà qu’arrive une assiette superbe : fleur de courgette à la farce fine de poisson aux herbes soufflée, pendant la cuisson et servie avec des morilles, un coulis de chou-fleur, couronnée d’une belle cuiller de caviar osciètre iranien. Que dire ? La farce soufflée est littéralement aérienne et il y a fort à parier que le baiser d’une fée soit aussi léger ! Les jeunes courgettes, dont l’une est évidemment attachée à sa fleur farcie, sont encore légèrement croquantes, mais que ceux qui pensent que cela signifie « dures » se rassurent… c’est l’extérieur qui offre une résistance, tandis que le cœur est tendre. Séparément, on retrouve parfaitement la force du poisson dans la farce, mais celle-ci exhale tous ses parfums et saveurs quand vous croquez une bouchée avec le caviar, qui explose d’arômes et de puissance. Les Morilles apportent le côté terreux et forestier qui fait de cette superbe entrée un terre-et-mer de haute volée, qu’un soyeux coulis de chou-fleur vient souligner, comme pour donner un ultime coup de main au côté « terre » …

En plat principal un turbot très nature, à la cuisson parfaite.

En grosse pièce, Mus décide de poursuivre sur le poisson. Un superbe turbot sauvage cuit doucement au beurre moussant, une mousseline de patates douces très légère et des gnocchis frais maison. Pour sauces, une étonnante et puissante réduction de bière d’Orval et un simple beurre blanc. Mariage de raison ? Non… juste un parfait équilibrage de puissances, qui soutiennent un plat très nature, parfaitement exécuté. La cuisson du poisson est irréprochable : chair nacrée, qui se détache en pétales d’un simple regard. Pour ce genre de dîner à cinq services, c’est exactement ce qu’il faut afin d’être prêt à apprécier un bon dessert.

Une forêt noire pas si noire…

Pour conclure, on nous sert une jolie réinterprétation de la très classique Forêt Noire, rebaptisée pour l’occasion « Forêt Blanche » par Mus. Toutes les saveurs du dessert classique sont bien présentes dans cette nouvelle version : une mousse très légère au kirch, la cerise confite, un chocolat craquant en texture et un sorbet aux griottes, puissant et goûteux. En bref… une vraie réinterprétation, sans trahison. Comme contenant, une jolie demi-sphère de chocolat blanc fait totalement l’affaire. Voilà un dessert qui sort un peu des sentiers battus, sans pour autant prendre les chemins de chèvres… La légèreté et les saveurs étaient au rendez-vous, comme pour l’ensemble de ce dîner, à nouveau enchanteur et qui s’est clôturé sur des mignardises parfaites et un impeccable Irish Coffee…

Finalement, il n’est pas difficile de vous embarquer en quelques mots et images, lorsque le voyage est conçu par un capitaine comme Mustafa Duran. À bord de sa belle Table, vous serez toujours soigné aux petits oignons, le service vous ravira par sa gentillesse autant que sa discrétion et vos papilles seront d’aussi bonne humeur que vous en fin de repas. Il propose une cuisine élégante, basée sur de très solides maîtrises classiques, qui permettent justement de s’en donner à cœur-joie en matière de créativité. On n’est jamais déçu, la carte change tous les jours puisque c’est l’humeur de Mus et le marché qui en décident et vous serez parfaitement conseillé en matière d’accord mets-vins… À ce propos, notre repas fut accompagné d’une sélection by Mus : champagne brut Ruinart, Château La Grave Expression 2018, Chardonnay-Vionier sicilien Trementi, Sirahvissante Louis Cheze 2017 et Poiret signé Éric Bordelet. Marier cuisine et nectars est un des réels dons de Mus… Attention, la reprise n’a pas boudé cette table d’exception dont la gastronomie ramène un peu de sourire en ville et c’est complet deux semaines à l’avance. La réservation est donc indispensable…

Site officiel : www.latabledemus.be
Page Facebook : https://www.facebook.com/pages/La-table-De-mus/318482438721899  
Réservations : +32 (0)2 511 05 86

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Les Enfants du Pirée II : un restaurant grec (vraiment) très emballant !

J’en parlais avec un des deux frères à la tête de la maison… on est très (très) loin ici de l’Athénien, qui a hanté la chaussée de Louvain durant des décennies. Loin aussi des frises bleues et blanches, des bibelots faussement antiques de trop nombreux restaurants grecs. Dès qu’on entre dans l’ancienne Maison d’Attila, on se sent bien ! Décoration sobre et chaleureuse, tons reposants et vaisselle élégante, on est à mille lieues des clichés helléniques et j’en fus bien heureux. Pour moi, pas de doute : si la déco et la gentillesse de l’accueil sont un fidèle reflet de la qualité que je trouverai dans mon assiette, je vais passer une sacrée soirée ! Pour n’avoir pas eu la chance de visiter assez de petits villages lors de mes deux séjours en Grèce, je n’ai pas eu non plus celle de tomber amoureux de sa gastronomie. Me voilà totalement réconcilié avec elle…

M’installant à une table parfaitement distanciée de sa voisine, j’ai un pincement au cœur en pensant à mes amis restaurateurs du centre-ville, qui n’ont pas la chance de voir leur clientèle revenir en masse depuis la relance de l’Horeca. Il serait instructif pour lui, que le Bourgmestre de Bruxelles visite quelques communes de l’agglomération bruxelloise, pour s’en inspirer. Même ici à Uccle, on n’a pas de travaux interminables, de sens interdits qui font tourner en rond ni de piétonnier assassinant les établissements environnants. Monsieur Philippe Close pourrait ainsi se rendre compte de la différence de fréquentation entre le centre historique de notre capitale, sans les touristes étrangers il est vrai, et certaines communes résidentielles qui font tout pour qu’on s’y rende aisément… Ensuite il pourrait agir, peut-être. Mais revenons à nos moutons, et surtout au cochon de lait dont je vous reparlerai avec enthousiasme.

Jusqu’à la pâte des calamars frits, tout est frais et fait maison… et il y a une vraie convivialité en salle.

Malgré les masques, on ne devine que des sourires et chacun au service semble adorer vous raconter ce que vous allez déguster une fois la commande passée. Si Laurent et moi sommes arrivés sous la pluie, cela ne nous a pas le moins de monde empêché de nous sentir bien avant même d’être à table. Le décor est chaleureux et invite à s’installer confortablement pour examiner la carte, qui au premier coup d’œil m’a semblé trop diverse pour être honnête… je changerai d’avis dès l’arrivée des entrées, pour mon plus grand plaisir. J’oubliais que les mets grecs sont souvent déclinés en nombreuses versions. Par exemple, rien que la célèbre Féta (fromage au lait de brebis ou de chèvre, caillé en saumure et qui est un trésor des traditions grecques) est déclinée ici en sept recettes. Il en est de même pour les scampis, calamars ou gambas… ce qui explique déjà une partie non négligeable de la carte. Me voilà rassuré. On trouve aussi quelques plats pour enfants et de quoi satisfaire les végétariens. Dans une étagère trônent de nombreux flacons parés de simples étiquettes portant des noms de régions. Ce sont des Ouzos (boisson traditionnelle alcoolisée à base d’anis, qui doit être fabriquée en Grèce pour pouvoir porter cette appellation). On vous racontera avec passion les propriétés, les arômes et la puissance de chacun. Tout au long de votre repas, n’hésitez pas à demander des explications, en salle on connaît aussi bien chaque détail des recettes qu’en cuisine et surtout, on est ravi de vous les raconter. La Grèce bat ici au cœur de chacun et vous n’avez qu’une envie : la découvrir ! Passons donc à la commande… et préparez vos papilles.

Les Mezedakias : des entrées à partager… une ronde de saveurs qui claquent !

Évidemment, en apéro un ouzo s’impose et comme entrée, nous avons demandé à Vassili, un des deux frères propriétaires, de nous guider. Devant notre envie de découvertes gustatives, il n’a pas hésité à nous conseiller des « mezedakias » ? Nous connaissons tous les mezzés… et bien, il s’agit de mini mezzés à partager, entre 9 et 12 €. Nous avons littéralement craqué et même mon sportif d’invité a tout apprécié et s’est trouvé rassasié en fin de repas ! Une première assiette nous propose un étonnant et très… rose tzatziki (sauce-condiment à base de yaourt de brebis, concombre, coriandre, menthe et ail). Ici, la rondeur et le côté légèrement terreux de la betterave rouge vient relever un accompagnement digne des superbes scampis grillés, roulés dans des cheveux d’ange croustillants. C’est un délice ! Il y a aussi le traditionnel caviar d’aubergine et j’avoue que je ne suis pas fan de ce légume. Pourtant, j’ai adoré celui-ci et il m’a réconcilié avec cette recette que je trouve généralement assez insipide. C’est parfumé, soyeux en bouche et subtilement parfumé. Il n’y a pas trop d’huile (cette remarque vaut pour tout le repas et cela m’a enchanté) et l’olive noire apporte une légère touche d’amertume. Au premier coup d’œil, j’ai remarqué que les calamars frits étaient faits maison… à l’irrégularité de la pâte qui dénonçait, pour mon plus grand bonheur, une main de chef. La chair, ferme sans être caoutchouteuse, ne demandait rien d’autre qu’un léger trait de citron… Parfait. J’ai aussi adoré les petites croquettes (style nems, en pâte filo) farcies de tendres dés de poulets parfumés, soutenus par une mousse de fromage aérienne. C’était délicieux. Et enfin, j’ai vécu une grande première sous le regard souriant de Dimitri (dont le service était parfait et chaleureux) : j’ai mangé une friture d’éperlans ! Jamais je n’avais voulu avaler ces très petits poissons, qu’on dévore entiers et frits sur de nombreuses côtes de la méditerranée. De la tête à la queue, on avale tout et c’est ce qui m’avait toujours rebuté. Face à la bonne humeur de Dimitri et sous ses encouragements rieurs, je me suis laissé convaincre et j’ai trouvé ça vraiment savoureux. Quel temps perdu… Laurent lui, n’a pas perdu le sien car il adore ça. Ces entrées à savourer en partage sont vraiment la meilleure manière de découvrir la gastronomie grecque. À essayer absolument, surtout au prix très démocratique de ces starters savoureux et copieux…

Un cochon de lait rôti à la broche… fondant et croustillant à la fois.

Oh, ça va hein… Je vous entends d’ici me dire que manger du cochon de lait, c’est monstrueux, cruel, etc… Finalement, ça ne l’est pas davantage que de préparer de l’agneau de lait à Pâques ou d’aimer le caviar. Alors, j’assume… oui, j’aime ça. Et celui-ci était particulièrement réussi. La peau craquait sous la dent et les épices explosaient en saveurs et parfums. Mon nez a sans doute dégusté autant que mes papilles et c’est un des grands plaisirs de ce genre de plats familial, rustique et délicieux ! Je ne sais pas comment le grillardin réussit une cuisson à ce point impeccable, mais la chair fondait littéralement en bouche et j’aurais pu le manger à la cuiller. Une réussite parfaite, qui m’a ramené à des souvenirs de vacances d’enfance dans le sud de la France… Alors, faites comme moi avec les éperlans et osez passer au-dessus de vos idées préconçues, en essayant. Je suis certain que cela entrera au panthéon de votre palais… (22,50 €). Cette petite merveille est accompagnée d’un gratin dauphinois et surtout d’un jus de cuisson réduit, épais et soyeux à souhait, qui vient enrober la viande de douceur et de soie. Une petite salade vous rafraîchit la bouche et l’ensemble est un bonheur, croyez-moi ! Laurent, ayant déjà fait une entorse à son alimentation sportive aux entrées, a préféré la légèreté d’une sole simplement meunière, accompagnée de pommes de terre rissolées et d’une salade composée. La cuisson du poisson était impeccable et l’assaisonnement juste et équilibré. Un classique (26,90 €) pour un sportif professionnel… qui avait surtout envie d’accrocher un petit dessert à son palmarès. Notre repas était arrosé d’un agréable rosé sec Calliga à 25 €.

Un dessert à tomber, si vous aimez les pâtisseries orientales…

Cette merveille de dessert portait le joli nom d’Ekmek Kadaïfi (8 €) et composait une vraie symphonie de douceur pour un final sucré ! Pourtant, ce n’était pas lourd du tout et j’ai bien cru que mes papilles allaient en tomber en pâmoison… biscuit mouillé au sirop, crème pâtissière et crème fraîche fouettée assez ferme, le tout surmonté d’une plantureuse couche de cheveux d’ange croustillants, parsemée d’éclats d’amandes. Je vous le dis : c’est une tuerie, si vous n’avez pas peur de quelques calories. Comme d’habitude, j’ai voulu clôturer mon dîner avec un bon Irish Coffee, mais ici il a une identité bien grecque et le whisky est remplacé par du Metaxa (boisson obtenue à partir d’eau de vie de vin, de muscat, de pétales de roses et d’herbes aromatiques). Surmontée d’une très belle crème de lait, c’était une nouvelle expérience, mais j’ai beaucoup aimé (10 €).

En conclusion, dans cette belle maison, on ne vient pas chercher la gastronomie. On s’y attable pour trouver de la chaleur, du sourire et plein de saveurs. La cuisine y est entièrement maison et on sent qu’elle est faite avec amour. On y trouve aussi une réelle fierté d’être grec et de partager saveurs et souvenirs du pays. La convivialité y est reine et vous aurez envie d’y revenir, c’est certain. Pour ma part, j’y ai bien mieux mangé qu’en Grèce… mais cela m’a convaincu de retourner dans ce superbe pays sous le vent, pour y découvrir cette fois plein de petites tables de villages. J’espère surtout y retrouver les accents de sincérité rencontrés aux Enfants du Pirée II.

Site officiel : www.piree.be

Page Facebook : www.facebook.com/enfants.dupiree

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Restaurants : le centre de Bruxelles se meurt, mais Chez Léon 1893 et les Armes de Bruxelles restent sur le pont et c’est toujours aussi bon. L’ilot Sacré a besoin de vous !

J’étais déjà allé dans le centre dimanche et j’avais trouvé les alentours de notre Grand-Place vraiment très tristounets. Mais, me croyant sage et informé, je m’étais dit que c’était uniquement dû à la fin du premier week-end d’ouverture… Eh bien, je suis retourné chez Léon hier soir et le centre a beau être l’un des plus beaux quartiers historiques d’Europe voire du monde, il est désespérément vide ! Un Spritz et un petit vin blanc en terrasse sur la somptueuse Place, avant d’aller dîner… Notre serveur lui, crève littéralement de chaud sous son masque depuis presque huit heures (changé toutes les 4H) … il y a à peine trois pelés, deux tondus consomment, un chien se balade sur les célèbres pavés… et puis, il y a nous… Pas jojo, quoi.

Les restaurants de la rue des Bouchers sont vides et il faut pousser jusque chez Léon ou aux Armes de Bruxelles, pour trouver de la vie et surtout, du smile…

Bon, quand on entre dans le restaurant sans doute le plus populaire de Belgique, plus question d’une centaine de personnes et plus devant la porte d’entrée, plus de brouhaha dingue ni de conversations en chinois, russe, anglais, polonais, finlandais, hindi, martien ou lunien ! C’est étrangement silencieux, les tables sont vraiment super espacées, il y a du gel hydro-alcoolique sur chacune, pas de salière ni de moulin à poivre, pas de menus en papier à part les sets de table et les geeks invétérés choisiront de scanner le QR code (jusque ci-dessous). Tous les serveurs portent un masque (griffé Chez Léon), il y a des distributeurs de gel partout, les fléchages au sol sont clairs, les dispositions sanitaires prises sont indiquées en grand aux endroits stratégiques, la sortie est dédiée… bref : les mesures sont strictes et sans doute encore plus sévères que ne l’exigeait le protocole officiel. Nous nous sommes donc sentis totalement en sécurité. En tout cas, la bonne humeur était au rendez-vous lors de mes deux visites de ces derniers jours et Kevin Vanlancker (dont vous retrouverez ici la dernière interview, datant de la veille de la reprise de l’horeca en Belgique) était clairement en pleine forme ! Souriant sans cesse (sous le masque, on voyait ses yeux pétiller) parce qu’il est tout simplement heureux de retrouver ses clients. Le jeune patron s’éclate et visiblement, ça lui a manqué. Nous avons pris en apéro une flûte de champagne (10,50 €), histoire de rendre d’emblée la soirée pétillante…

Côté table la carte a été réduite, mais les principaux classiques sont bien de la partie… pour notre plus grand plaisir !

J’aime mon américain bien relevé…

On aurait pu craindre que la carte soit réduite à peau de chagrin, mais pas du tout ! Au contraire, on retrouve toute l’essence de l’esprit bruxellois de la maison et c’est donc la bonne humeur dans l’assiette. Dimanche, notre petite table de trois avec jeté son dévolu en entrées sur le saumon fumé (21,50 €) pour moi, la soupe du pêcheur pour Laurent (9,95€) et les cuisses de grenouilles à l’ail pour Tom (14,55 €). La soupe est copieuse et savoureuse, of course accompagnée d’une belle rouille parfumée, de croutons et de fromage râpé. C’est goûteux et velouté en bouche, gourmand et idéal quand a très bon appétit. Les cuisses de grenouilles sont parfaitement cuites et la chair s’en détache facilement, mais il reste de la mâche. Ici, pas de sur-cuisson, ce qu’on risque malheureusement souvent. L’ail est présent, mais n’interdit pas d’envisager ensuite une soirée en discothèque… et c’est si savoureux, dégusté avec les doigts ! Mon saumon fumé n’est pas trop maigre et copieusement servi, accompagné d’oignon et de persil, tous deux finement hachés, ainsi que d’un demi citron. Nous avons poursuivi avec des jolies Moules (de Zélande bien sûr, mais pas encore très grosses) à l’ardennaise (champignons, lardons, vin blanc et crème – 26,85 €) pour Tom. Laurent quant à lui a choisi le saumon grillé (26,95 €), parfaitement cuit à la chair rosée et à la peau colorée, légèrement croustillante. Moi, j’ai opté pour l’authentique Filet américain maison (18,95 €), bien relevé (on vous demandera toujours quel assaisonnement vous désirez). La viande de bœuf pas trop hachée, une salade verte en accompagnement et bien évidemment, les fameuses frites maison avec mayonnaise. Top ! À part ce grand calme qui frappe les sens pour les habitués de la maison, Chez Léon reste bel et bien Chez Léon et c’est le principal, non ?

Allez-y deux fois pour le prix d’une : 50% de réduction sur votre addition (hors boissons) … jusqu’au 30 juin !

Jusqu’au 30 juin… -50 % sur votre addition !

Ne boudez pas votre plaisir, jusqu’au 30 juin 2020 c’est 50% en moins sur votre addition ! Bien sûr, cela ne concerne pas les boissons, mais c’est vraiment la bonne affaire. Du coup, hier soir je suis retourné Chez Léon 1893 avec Jake et nous avons pris chacun une demi-douzaine d’huîtres creuses (3,15 € la pièce) absolument parfaites en entrée. Très iodées et venant, comme les moules, de Zélande… leur puissance apporte une petite vague de la mer en bouche, c’est vraiment idéal pour ceux qui comme moi, aiment l’iode. Un tour de moulin à poivre (quand on peut) et c’est tout ! J’ai poursuivi avec celle que je considère depuis deux ans comme la meilleure sole meunière de la capitale (34,50 €). Grande, superbe et charnue, parfaitement cuite, arrosée d’un beurre devenu noisette et nourri en saveur par le poisson la chair, nacrée à l’arête se détache rien qu’en la regardant… une pomme de terre vapeur. Je ne suis jamais déçu ! Jake de son côté, a dégusté le premier vol-au-vent de sa vie (17,25 €) et n’a pas regretté son choix. Sauce veloutée, feuilleté croustillant, champignons de Paris frais et légèrement fermes sous la dent, une volaille tendre et encore un peu juteuse. Frites maison évidemment. C’était vraiment délicieux et ce fut une belle découverte pour mon ami. Un petit verre de vin blanc sec (4,25 €) pour chacun, peut-être deux… et pour Jake une jolie crêpe Léon Flambée, glace vanille et mandarine (9,95 €) et pour moi, les fidèles lecteurs l’auront deviné… un bel Irish Coffee (8,45 €), comme toujours. Et si vous voulez finir votre déjeuner ou dîner par un bon café, un déca ou un thé… ils sont tous à 1 euro !

En résumé, les avantages : café, thé et déca à 1 € pour au moins tout l’été ! 50% de réduction directe sur votre addition (hormis les boissons). Toutes les cartes de fidélité restent valables… les enfants en dessous de 12 ans ne paient toujours pas.

Que voulez-vous de plus ? Avant fin juin, je vous emmènerai découvrir les Armes de Bruxelles version été 2020, situées juste en face et également sous la houlette de l’inépuisable famille Vanlancker.

Pour bénéficier des 50% sur votre addition, téléchargez ou imprimez votre voucher en cliquant directement ICI

Site officiel : www.chezleon.be

Page Facebook : www.facebook.com/ChezLeon1893

Voir le menu simplifié actuel : www.menu.chezleon1893.be ou scannez le QR Code

Réservations : 02/511 14 15

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Les Petits Chefs en Herbe : le concours pour les élèves de la Fédération Wallonie-Bruxelles est un mini Top Chef, porté par le Chef Pascal Marcin.

Vous allez découvrir un Chef, wallon, super passionné par le métier de cuisinier et qui aime la transmission des savoirs. Il vous explique toute l’aventure dans cet interview, qu’il m’a très gentiment accordée. Les élèves présélectionnés, s’affrontent depuis huit ans lors d’une finale présidée par un Chef réputé et dont le jury est constitué seulement de professionnels : cuisiniers, producteurs, critiques… Dans une veste blanche de cuisine, sur du matériel professionnel et devant un vrai public (comme les grands à la télé), les Petits Chefs en Herbe vivent un grand événement qu’ils n’oublieront sans doute jamais et qui fait parfois d’eux les véritables chefs de cuisine à la maison aussi. C’est alors que commence à nouveau un tour de la transmission des savoirs, mais des enfants vers les parents cette fois ! Une grande fierté pour Pascal Marcin est de constater que d’anciens candidats ont décidé d’embrasser plus tard la profession… L’avenir de nos papilles est donc assuré.

Cliquez sur l’image pour regarder l’excellent reportage de mes confrères de TV Com.

La Crise du Covid 19 a durement frappé le domaine de la restauration, personne ne l’ignore plus et le Chef Pascal Marcin n’a pas échappé au cataclysme. Ce n’est pas que je veuille vous le vendre, mais un Chef qui a réussi à décrocher un Delta d’Or et un Delta d’Argent ne peut rester trop longtemps sans exercer son talent dans une belle cuisine. Si vous avez conçu un projet ou que vous possédez un restaurant qui recherche un Chef en ces temps difficiles, Pascal Marcin est peut-être votre homme. N’hésitez pas à le contacter car avec son grand cœur et sa passion pour la transmission, il pourrait être votre futur atout ! Il peut travailler en province autant qu’à Bruxelles. Dites-lui que c’est de ma part, ce serait gentil… En tout cas, je sais que vous ne le regretterez pas !

Les petits Chefs en Herbes ont bien poussé en quelques années : concept…

Les Petits Chefs en Herbe est un projet organisé dans les classes de 5ème et 6ème des écoles primaires de la Fédération Wallonie-Bruxelles, ayant pour but de faire connaître aux enfants le travail de nos producteurs et éleveurs, mais aussi de leur faire découvrir les beaux produits de proximité issus de ce labeur souvent méconnu ou oublié. C’est une réelle démarche pédagogique, dont le but ultime est  d’élaborer une recette basée sur des produits de nos terroirs et de réaliser la plus belle mise en place sur assiette. Une année a par exemple mis en avant un fromage au lait cru wallon et il a fallu le préparer sous deux formes (brut et  travaillé), accompagné d’un poisson issu de la pêche durable de chez nous. Les 4 équipes sélectionnées sont coachées chacune par un grand Chef. D’autres font partie du jury. Les élèves ont une heure pour réaliser leur recette et la présenter. Une note est aussi attribuée en fonction du comportement des équipes face au tri des déchets. Depuis 2016 une épreuve a été ajoutée. Il s’agit de la réalisation d’une recette surprise, autour d’un ingrédient choisi parmi la production des artisans présents sur place et par le Président. Un cinquième élève participe donc à l’aventure… Ce deuxième plat doit être servi 15 minutes après le précédent. Bien davantage qu’un concours, Les Petits Chefs en Herbe sont une véritable manifestation familiale, ouverte à tous. Des exposants locaux y présentent aussi leur savoir-faire dans le cadre d’ateliers ludiques, tandis que d’autres parleront de leur passion ou encore de l’amour de leur métier. Chacun peut assister aux concours des écoles et supporter les participants…

La transmission est évidemment l’élément principal de la philosophie voulue par Pascal Marcin. Malheureusement, le Coronavirus étant passé par là, l’édition 2020 a dû être reportée à l’année prochaine. Je vous informerai dès que j’aurais de nouvelles informations sur les dates et le thème. Les équipes sélectionnées cette année étant automatiquement qualifiées pour l’année prochaine, il ne sera pas possible de s’inscrire avant deux ans, mais je serai sur place dans un an, pour vous faire vivre le concours en live. J’espère que grâce à Pascal Marcin, vous aurez fait une chouette découverte et peut-être une activité future pour vos enfants…

Site : www.pascalmarcin.be  
Pages Facebook : www.facebook.com/chefpascalmarcin

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