Un resto le 8 juin ? La date semble s’éloigner jusque fin juin voire, selon certaines rumeurs, début septembre. Tsunami en vue ?

Les Chroniques de Marcus sont un site jeune, mais pas moi… Je bourlingue entre tables et découvertes depuis 35 ans déjà. J’ai beaucoup d’amis restaurateurs et suis très inquiet pour certains d’entre eux et préoccupé par la période terrible que traverse l’horeca depuis le début de la crise Covid19. Je cherche donc, au travers du site et de mes pages Facebook et Instagram, à aider les restaurateurs à retrouver au plus vite leurs clients, dès qu’ils auront le feu vert des autorités. Je vous invite à m’y aider en m’envoyant un mail à : marc@leschroniquesdemarcus.com, en m’expliquant votre idée. Je ferai de mon mieux pour prendre en compte vos propositions. J’ai en tout cas la conviction que je ne peux rester inactif face à la terrible tempête qui secoue nos restaurateurs, petits ou grands…

Ne nous mentons pas… nous savons que ce n’est pas la petite aide que je pourrais apporter aux restaurateurs qui assurera la relance de leurs activités. Mais en tout cas, je ne peux demeurer les bras croisés alors qu’ils sont nombreux à attendre autant qu’à craindre un retour aux affaires. On a souvent évoqué le 8 juin pour une réouverture générale et très prudente, mais cette hypothèse a pris un grand coup dans le nez hier, sur le plateau du JT d’RTL TVI.  À la question : « le 8 juin vous semble-t-il crédible pour une réouverture ? », Yves Van Laethem, l’un des porte-parole interfédéraux de la lutte contre le Covid19 a répondu, hésitant : « je ne suis pas certain que ce sera le 8, mais j’espère…  à titre personnel, que ce sera en tout cas en juin ».

« J’espère que ce sera en juin » : arrivée annoncée d’un violent tsunami sur l’horeca ?

Le porte-parole s’exprimait-il vraiment à titre personnel et sincère, comme le suggèrent ses hésitations orales, ou a-t-il fait une « boulette », dévoilant officieusement que la date du 8 juin n’aurait plus la faveur des scientifiques et du Conseil National de Sécurité ? En tout cas, cette « annonce » ou « révélation » involontaire fait couler beaucoup de… salive et galoper bien des doigts sur les claviers depuis hier. Il y a quelques jours Rudy Vanlancker me répondait, dans l’interview exclusive qu’il m’a accordée, qu’il voulait encore croire en ce fameux 8 juin, mais il m’a confirmé ce matin ne plus se faire d’illusions. Il y a fort à parier que nombreux sont aujourd’hui les restaurateurs qui se posent des questions, y compris Mustapha Duran qui m’expliquait il y a 3 jours tout aussi exclusivement, sa confiance en l’avenir. Le 8 juin, cela ferait 3 mois (à quelques jours près) que les restaurants de Belgique ont fermé leurs portes sur ordre des autorités, ce qui est déjà incroyable. Imaginez donc l’état de leurs finances s’il fallait les garder closes encore 1, 2, voire 3 mois ? Ce ne serait plus une tempête, mais un véritable raz-de marée qui pourrait ravager beaucoup de restaurants. Combien pourraient tenir puisque pour nombre d’entre eux, rouvrir dans le respect les distanciations sociales les obligeraient à renoncer au tiers ou à la moitié de leurs couverts ? Je n’aime pas jouer les oiseaux de mauvais augure, mais une rumeur m’est venue cet après-midi aux oreilles et de « source proche du dossier », comme on dit : la date du 8 juin serait bel et bien abandonnée et on parlerait maintenant de la fin juin ou pire encore… de début septembre ! Si jamais cela devait se confirmer, c’est bel et bien un cyclone de force 5 qui menace de frapper nos restaurateurs. Espérons qu’experts et scientifiques arriveront à conjuguer prudence et survie d’un secteur déjà tellement mis à mal par le Covid19 jusqu’ici… Peut-être samedi pourrai-je vous faire part de l’une ou l’autre « rumeur » supplémentaire. Je ferai en tout cas de mon mieux pour en savoir davantage et vous le transmettre.

Rouvrir ou ne pas rouvrir… telle est la (vraie) question.

Ne sachant donc plus vraiment à quel saint se vouer, de nombreux restaurateurs continuent à se préparer pour la relance tant attendue, à mesurer les distances entre leurs tables, à commander masques et du gel hydro alcoolique, à tenter de sauver la moindre table, le petit bout de terrasse qui pourrait leur faire gagner quelques couverts. Tout en surveillant ces coûteux préparatifs, beaucoup ne dorment pas bien, pour ne pas dire plus du tout et une question les taraude : doivent-ils rouvrir ou non, si le feu vert tarde au-delà du 8 juin ? Ils sont en effet nombreux à posséder de petites salles, de petites cuisines, parfois n’ont pas de terrasse ni de vestiaire et ceux-là ne voient pas comment ils pourraient maintenir les distanciations sociales en salle ou en extérieur, ne savent pas comment faire pour que leur personnel ne s’effleure pas pendant le service à l’enlèvement, ou encore respecter les règles de prudence entre clients. Faut-il masquer les serveurs, les équiper d’une visière, de gants ? Tant de questions se posent… et puis, le bruit court que parmi les obligations que prévoit le futur livre blanc du gouvernement, figurerait (entre autres) l’obligation d’installer des douches… impossible pour la majorité ! Entre les frais à avancer pour respecter les règles d’hygiène et la perte de 30 à 50% de couverts, la vraie interrogation de beaucoup de restaurateurs est bel et bien : « dois-je rouvrir ou pas » ? Dans bien des cas, la réponse risque d’être « non » …

Dans les tous prochains jours, je vous présenterai l’un ou l’autre outil qui vous permettraient, si vous êtes restaurateur à Bruxelles ou dans le pays, de bénéficier de services qui vous aideront à demander des aides officielles, à remplir un dossier, à mettre en place des outils virtuels pour travailler davantage en ligne… Bref, je mettrai mon énergie au service de chacun, parce que je pense que c’est aussi mon rôle. Je ne suis pas un géant, mais tant que je peux être un minimum utile, je ferai de mon mieux pour soutenir tous ceux qui me le demanderont.

Rendez-vous demain jeudi 21 mai !

En attendant que je vous le présente de manière plus complète avec l’un de ses responsables (si vous êtes restaurateur installé à Bruxelles) n’hésitez pas à aller découvrir ce site qui permet de soutenir directement les commerces de la capitale, parmi lesquels les restaurateurs : www.bxlove.brussels

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Le vin des Femmes : c’est Monsieur qui goûtera le vin ? Non… c’est Madame !

Eh oui… avouons-le messieurs, nous sommes de vrais machos dès qu’il s’agit de choisir un vin. Ce serait donc le job de l’homme de s’en charger au resto, puisque c’est systématiquement à lui que le serveur (ou le sommelier) proposera de le goûter. Nous sommes également fiers d’affirmer que la majorité des grands chefs ont une paire de… mains, qui les assureraient d’être plus forts que les filles. Mais, tout cela est oublier un peu vite que neuf fois sur dix, ce sont les femmes qui nous préparent le dîner à la maison… Alors, pourquoi ne pourraient-elles pas choisir le vin avec la même compétence et la même assurance que les nôtres ? C’est ce qu’a compris il y a longtemps déjà Muriel Lombaerts, une communicante à multiples casquettes, passionnée de gastronomie et d’œnologie, qui a conçu Le Vin des Femmes. Rencontre…

Il est vrai qu’une majorité de grands Chefs sont des hommes, quel que soit le coin de la planète où on regarde. Mais, il est exact aussi qu’il n’y a quasi que des mecs qui sont matadors, pilotes de rallyes, sculpteurs ou compositeurs. Cela empêche-t-il les Cristina Sanchez, Michèle Mouton, Akarova, Clara Schumann ou Hélène Darroze, d’avoir excellé ou même de régner encore dans leur domaine ? Non ! S’il serait vraiment très cool que tout le monde connaisse les noms que je viens de citer, nous savons que ce n’est pas le cas. Pourtant, ce n’est pas ça qui doit nous empêcher d’aller à leur rencontre, de découvrir leur travail, leur savoir-faire ou mieux, leur talent… Il suffit juste d’oser un peu et de ne pas craindre de passer pour un imbécile. On découvre alors un tout nouveau monde, à partager.

Savourer et raconter un vin n’est pas l’apanage d’Adam… Ève connaît tout aussi bien la vigne.

Cette connaissance n’est pas venue à Muriel Lombaerts par l’intermédiaire de la science infuse. Cette passionnée de bonnes tables, de gastronomie et de bien-manger, a appris à apprécier et connaître les vins grâce à des maîtres en la matière dont, entre autres, notre Éric Boschman national (toujours avec beaucoup d’humour) et Gérard Garroy (tout en bienveillance). Elle a appris à les approcher, les décoder, les comprendre et finalement à les aimer pour les raconter. Un jour, un ami restaurateur lui a demandé de composer sa carte des vins et il a apprécié le résultat. Muriel a demandé à ce que soit souligné le fait qu’il s’agissait d’une sélection signée par une femme et voilà… le concept était lancé et le Vin des Femmes mûr pour être partagé !

Un label de qualité, reflet d’une identité qui ne se réclame de rien…

Si c’est Muriel qui a lancé le concept, elle a ensuite réuni autour d’elle de grandes oenophiles ou amatrices, toutes dévouées à Bacchus Elles ne se réclament d’aucune école ni tendance, sélectionnent et goûtent régulièrement des vins de nombreuses régions. Elles les dégustent, échangent leurs impressions et organisent régulièrement des rencontres avec des professionnel(le)s, maître(ss)es de chai, vigneron(ne)s, viticulteurs, viticultrices… 16 femmes (qui en sont toutes membres) élaborent également avec passion une cuvée rosée de bulles, en collaboration avec le Domaine W (à Saintes), propriété située en Brabant Wallon dont je vous ai déjà parlé et que vous retrouverez en fin d’année pour la découverte de leur première cuvée. C’est fait avec beaucoup de sérieux et d’exigence et d’ailleurs, personne ne pourra dire que c’est un vin de nanas (un p’tit blanc fruité ou un rosé coquin, pour le BBQ). Oui, mais alors… Vous me demanderez à quoi sert l’idée du Vin des Femmes et je vous répondrai : à partager une passion, à faire connaître des producteurs de qualité et à passer de bons moments autour d’un flacon, d’une flûte ou d’un ballon (dans lequel on ne tape pas) !

Découvrez les activités du label le Vin des Femmes, qui accueille en son sein (sans jeu de mots scabreux) les hommes qui veulent partager leur goût du nectar, sur leur page Facebook ou leur site. Actuellement, vous y retrouverez une belle série : « un jour, un vin, une femme » …

Page Facebook : www.facebook.com/LeVinDesFemmes
Site officiel : www.levindesfemmes.com

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Interview exclusive de Mustafa Duran (dit Mus) : le voilà de nouveau prêt à renverser la Table !

Mustafa Duran, dit Mus

Qui ne connaît pas encore la Table de Mus, nichée place de la Vieille Halle aux Blés, à deux pas de la plus horrible statue de Jacques Brel qui soit ? Parmi les amateurs de grandes tables, je veux dire… En un peu plus de 4 ans, il a fait de son restaurant gastronomique une des adresses les plus courues de la capitale. Après deux mois de fermeture obligatoire pour cause de Coronavirus, Mus ronge son frein, à nouveau prêt à renverser la table ! Soutenu par des clients fidèles durant la très dure période que traverse l’horeca, il ne fait pas partie de ceux qui jugent, râlent, crient ou pleurent sur les mois perdus, bien au contraire. Il n’en veut à personne et se dit qu’il faut juste être préparé à remettre le couvert au plus vite, surtout depuis que la date du 8 juin court parmi les professionnels qui n’attendent que cela : rouvrir. Entretien exclusif avec un restaurateur heureux et passionné, dont la table emplit de joie tous ceux qui s’y arrêtent ! Je vous préviens, il y a intérêt à réserver dès maintenant car le téléphone sonne déjà beaucoup, mes petites oreilles l’ont entendu chanter…

Visionner l’interview en cliquant sur les deux parties…

Toujours le sourire aux lèvres, Mus a le mors aux dents et s’impatiente : « on fera la fête »…

Je n’avais pas vu Mus depuis quelques mois et l’ai retrouvé comme toujours, large sourire aux lèvres, un magret de canard parfaitement rosé patientant sur le passe-plat (prêt à être livré) et lui, heureux au milieu de sa salle pourtant désespérément vide. Enfin, il n’a en tout cas pas l’air désespéré, au contraire de beaucoup de ses confrères. Ce n’est pas de l’inconscience ni de l’arrogance, c’est juste qu’il est convaincu que tout ira bien… En effet, malgré les difficultés qu’il ne cache pas avoir vécues, comme tous les autres, je l’ai senti avec le moral gonflé à bloc.

Vous savez il y a des gens comme ça, avec lesquels ça colle tout de suite, dont vous avez envie de devenir l’ami sans très bien savoir pourquoi… Eh bien, Mus fait partie de ceux-là. Depuis trois ans maintenant que je le connais, je ne peux prétendre être de ses proches bien sûr, mais je le retrouve chaque fois avec un plaisir grandissant et le (re)découvre toujours davantage. Quelques Chefs et restaurateurs m’autorisent cette approche et je leur en suis reconnaissant. Mus se dévoile comme il n’a pas le temps de le faire lorsque le restaurant est plein et c’est un vrai privilège. Pourtant, je vois toujours ses clients quitter la salle ayant au cœur non seulement un sublime repas dont ils emmènent avec eux le souvenir, mais aussi un bel instant, un réel échange, une précieuse rencontre. Mais, n’est-ce pas finalement cela qui donne envie de revenir, procure la sensation d’avoir vécu à table un moment chargé de quelque chose qu’on ne trouve pas partout ? Je vous garantis que c’est ce que vous aurez comme premier souvenir de la Table de Mus, le jour où vous découvrirez cet endroit magique dont il mène la musique avec maestria, tandis que  son talentueux Chef Khaled Bouhamidi en rédige la partition en cuisine.  Au moment de la reprise, dès que les autorités donneront leur feu vert il compte faire une belle fête arrosée au champagne, pour remercier tous ceux qui l’ont soutenu durant la tempête et se reconnaîtront. Avec pudeur, Mus peut traverser des périodes douloureuses sans que personne ne s’en rende compte, parce que l’expression que vous lirez sur son visage sera toujours le mot « bienvenue »…

La cuisine de la Table de Mus : à la fois du classicisme absolu et une créativité décoiffante…

Rendez-vous (tout le monde l’espère) à partir du début juin, pour retrouver cette table d’exception et son chef d’orchestre. Vous passerez un moment suspendu et y vivrez des sensations gustatives exceptionnelles ! Vous le redécouvrirez dans cet ancien article, la carte ici n’existe pas… elle est dans la tête de Mus selon le marché, ou plus exactement dans son cœur. Il faut réserver plutôt rapidement car l’agenda se remplit à une vitesse impressionnante, depuis qu’une date de relance semble pointer le bout du nez…

Entretemps, vous pouvez réserver un menu trois services à 29 €, tout petit avant-goût de ce que vous vivrez dans l’élégante salle de la Place de la Vielle Halle aux Blés…

Téléphone : +32 (0)2 511 05 86

Email : contact@latabledemus.be
Site Internet : www.latabledemus.be

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La Maison Demeuldre habillait de somptueuses tables depuis 1830. C’est fini… mais, vous pouvez y faire de (très) bonnes affaires !

Née en même temps que la Belgique (1830), la Maison Demeuldre est iconique et a donc connu tous nos souverains. Elle a été Fournisseur de certains, a vécu les soubresauts de l’Histoire et va fermer ses portes. Il y a eu les attentats, puis d’interminables travaux d’aménagement du quartier, éloignant toujours davantage les clients, jusqu’à forcer l’enseigne à arrêter définitivement ses activités. Mais les travaux ne sont pas seuls responsables, c’est le monde qui a changé. Les « grandes familles » et la noblesse, n’attachent plus une grande importance au choix de leur vaisselle. Et puis il y a Internet qui a révolutionné le commerce, et les listes de mariage sont en chute libre alors que Demeuldre est une référence en la matière depuis… 190 ans. Pourtant, l’ancienne manufacture de porcelaine, devenue un magasin somptueux où il fait bon se perdre en admirant des pièces d’exception, baissera le rideau très bientôt. Jusqu’au jour fatidique (sans doute après l’été), vous bénéficierez de 40 % de remise sur tout le stock en magasin et ça vaut la peine…

Je ne vais pas faire semblant de connaître la maison depuis des décennies, je l’ai découverte l’an dernier au cours d’une superbe activité. En effet, un déjeuner de presse y était organisé sous l’immense et somptueuse verrière historique, pour la présentation d’un Chef à domicile. La Table était magnifique et je me souviens d’une extraordinaire assiette gris et argent, sur laquelle on nous avait servi de savoureuses asperges ! Ce jour-là je découvrais les lieux, du rez-de-chaussée aux étages, en passant par l’escalier monumental. Tout m’a fait très forte impression et mon esprit, volontiers vagabond, s’est retrouvé plongé au début du 19ème siècle. Dans le magasin, trônent des meubles-vitrines immenses en bois précieux qui sentent l’encaustique et chaque objet semble porteur de sa propre histoire. Des porcelaines délicates, richement décorées ou épurées, aux motifs anciens ou bien très modernes, des cristaux précieux blancs ou colorés, des vases, des bibelots… Le tout baigné d’une lumière diffuse que la grande vitrine parsème d’une fine poussière, sûrement un peu magique… J’avais presque l’impression d’entendre les calèches déposer les dames en crinoline et je m’attendais à croiser l’un ou l’autre élégant en Gibus, prêt à offrir à sa fiancée l’ensemble qui garnirait bientôt leur table, les soirs où ils donneraient de beaux diners…

Quand on liquide tout on n’enterre personne et c’est au contraire une grande fête pour les amateurs !

Tout cela prendra donc bientôt fin et il ne faut surtout pas vous sentir coupable d’aller faire de bonnes affaires. Françoise Bonte – Demeuldre préfèrera de loin imaginer un maximum des objets de son magasin égayer vos dîners, plutôt qu’ils ne s’accumulent à la fermeture… Cette femme d’affaires dans l’âme, à la voix puissante et au sourire franc, n’a pas la moindre faiblesse dans le ton et pourtant, il y a fort à parier que l’été 2020 lui pèsera longtemps sur le cœur, qu’on devine très grand. Alors, autant transformer votre visite une fête et en profiter pour faire de (très) Bonnes affaires. 40 % de remise sur tous les prix, ce n’est pas rien et cela peut vous permettre de vous offrir un service de rêve ou le vase que vous avez toujours voulu garnir de vos fleurs préférées. Certains prix baissent même jusqu’à 70 %. Si vraiment vous voulez que vos amis ignorent que vous avez bénéficié d’un prix très avantageux, vous n’aurez qu’à le leur cacher… À moins que vous soyez bon camarade et décidiez de partager l’info et de leur dire au contraire qu’ils peuvent aussi réaliser de sacrées économies, en aidant une maison légendaire à mettre un terme à ses activités tout en douceur et bonne humeur.

À moins que… Je peux vous avouer qu’une rumeur est venue insister ce matin à mon oreille, comme on dit « de source sûre ». Les clients de la Maison Demeuldre sont tellement sous le choc de la fermeture annoncée (et confirmée, cela ne changera pas)… que Françoise aurait décidé de prolonger l’aventure, d’une manière ou d’une autre, lorsque les portes de la maison chaussée de Wavre seront définitivement closes. La vente en ligne aurait ses faveurs… Je vous avais bien dit que c’était une femme de caractère ! Mais, shhhhht… ceci n’est pas une information, même vous connaissez le sérieux de mes sources, n’est-ce pas ? Donc…

Note : toutes les règles sanitaires sont respectées et le port du masque est exigé dans l’enceinte du magasin. Vous pouvez donc vous y rendre en toute sécurité ou encore passer commande par Internet, sur le site officiel de la Maison.

(Heureusement) vous bénéficierez d’un parking privé.
L’accès par la rue du Trône ou la rue Goffart est obligatoire.
Attention : la chaussée de Wavre est en sens unique sur une grand partie…

Vous pouvez suivre l’évolution de la liquidation sur la page Facebook Demeuldre
Site officiel : www.demeuldre.com

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Exclusif : Rudy Vanlancker, propriétaire de Chez Léon 1893 et des Armes de Bruxelles, évoque l’horeca en pleine crise de Covid 19.

Comme toujours, Rudy me fait le réel plaisir d’être le seul à qui il accorde une interview en période délicate. Et nous devons bien le reconnaître, c’est plus que cela que traversent nos restaurateurs en ce très sombre printemps 2020 ! Il est même certain que l’année marquera les livres d’Histoire comme ayant été celle d’une crise mondiale dont la facture restera probablement incalculable. Ne voulant pas évoquer la possibilité d’une réouverture à la fin août, le propriétaire des deux plus gros restaurants du pays focalise toute son énergie sur la préparation minutieuse d’un nouveau départ qu’il espère pour le 8 juin…

C’est en effet la date qu’a évoquée plusieurs fois la Première Ministre Sophie Wilmès, pour éventuellement autoriser les restaurants (pour les cafés et bars ce sera plus tard) à rouvrir. D’après l’entrepreneur bruxellois, il n’y aura aucune annonce suite au Conseil National de Sécurité de ce mercredi car les autorités attendront de tirer un premier bilan du déconfinement qui a commencé dans le pays ce matin. Il est probable qu’elles veuillent également garder à l’œil les résultats d’autres pays, qui lèvent aussi progressivement leurs mesures sanitaires. Il sera alors temps de penser sérieusement à sauver tout un secteur (parmi les premiers emplo, plus que jamais en grand danger.

Beaucoup parmi les plus modestes, ne pourrons pas se relever de la crise…

S’il est conscient d’avoir plus de possibilités de survie que bien des restaurateurs plus modestes (qu’il respecte profondément), Rudy Vanlancker sait aussi que même les géants peuvent avoir des pieds d’argile. Si la crise devait durer jusqu’à la rentrée (alors que dans le fond, ce mot n’a plus grand sens à mes yeux pour l’instant), il est probable que les entreprises plus importantes ne pourraient à leur tour pas survivre bien longtemps. Il explique aussi que depuis la seconde guerre mondiale, jamais l’entreprise familiale (fondée en 1893) n’a été fermée aussi longtemps. On sent qu’il est touché par la situation et même sans doute, très profondément sur le plan humain, mais on devine aussi qu’il est prêt à reprendre le combat dès que possible. Chaque jour, il est dans l’un des deux restaurants et reste en contact avec ses équipes, auxquelles il attache une énorme importance, conscient que de lui dépendent près de 180 familles, ce qui n’est pas rien… Rudy Vanlancker fait partie de ces patrons qui considèrent leurs équipes un peu comme leur tribu. Il faut dire que depuis 127 ans, la sienne s’est parfois attachée à des générations de personnel et c’est donc un lien très fort qui unit les uns aux autres.

Quelques revendications, mais aussi la conviction que chacun fait ce qu’il peut…

Le restaurateur ne fait pas partie de ceux qui aboient avec les loups. Vous ne l’entendrez pas faire de reproches amers à qui que ce soit, mais il sait aussi que des mesures pourraient (et devraient) être prises quant à la baisse de la TVA dans l’horeca et l’exemption de certaines charges. En homme passionné qu’il est et vrai bruxellois, il n’a pas sa langue dans la poche, c’est une évidence. Pourtant, dans le cadre de cette crise mondiale inédite, il n’en veut pas à grand-monde… sauf peut-être aux assureurs. Disons plutôt que c’est certain : il trouve qu’il serait temps qu’ils se lèvent de leurs matelas d’argent et commencent à agir. Mais pour que cela arrive, il est bien conscient (et l’appelle instamment de ses vœux) qu’il faut impérativement que le gouvernement classe la crise sanitaire en catastrophe naturelle. C’est à cette unique condition que les assureurs seront obligés de dédommager les restaurateurs, qui obtiendraient alors une vraie bouffée d’air, une chance de survie pour beaucoup !

En tout état de cause, il conclut par une comparaison logique : « si votre magasin de chaussure est fermé, vous irez y acheter une nouvelle paire la semaine d’après…  tandis qu’au restaurant, on ne va pas tous les jours parce que ce n’est pas vital. Donc, pour un restaurateur une journée perdue est à tout jamais… perdue et il est impossible de la rattraper ». Conclusion d’un sage…

Juste pour le plaisir, je partage avec vous une petite vidéo montée par Giani, qui travaille aux Armes de Bruxelles au poste de Chef de Rang. Avec quelques collègues de la prestigieuse maison de l’îlot sacré, ils soutiennent l’horeca à leur manière, en portant un toast ! Cela résume assez bien l’état d’esprit que j’ai toujours ressenti dans les deux maisons de Rudy Vanlancker, où le personnel me réserve toujours un accueil amical. Si nous leur donnions un coup de main ? Ils lancent un défi aux internautes, afin qu’ils réalisent à leur tour des courtes vidéos de soutien au secteur horeca… Donc partageons leur vidéo, pour soutenir à notre tour les restaurateurs ! Défi ?

Sites Internet : www.auxarmesdebruxelles.com  & www.chezleon.be

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